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Val Chammar : « Ma musique porte un parfum de Méringué »

Votre premier album porte le titre Mena’a (Mensonge) ; que y retrouve-t-on véritablement comme message ?

Déjà, le titre que j’ai mis en avant –pour la promo-  c’est « Je te jure, je t’aime », qui parle d’amour parce que je chante avec le cœur et je chante pour l’amour véritable, pas celui du matériel. Le titre phare c’est Mena’a comme vous l’avez dit plus haut, c’est une façon pour moi d’attirer l’attention, parce que le mensonge est en grande partie la cause des problèmes et ruptures des couples. Mais dans l’album je parle aussi du pardon, la chose –peut-être- la moins partagée mais la plus importante dans nos vies.

A peine arrivée, vous suivie à la télé, vous êtes invitée par la première dame etc. Est-ce une coïncidence ou y a-t-il autre chose ?

(Rire) Je ne dirais pas que c’est une pure coïncidence, parce qu’à ma grande surprise, la première dame Mme Chantal Biya mimait parfaitement cette chanson du début à la fin ; c’est dire qu’elle l’apprécie beaucoup. C’est ce qui pourrait expliquer le fait que j’aie été invitée à la cérémonie du Cerac (Cercle des amis de Chantal Biya) et à sa présentation des vœux.

Qu’apporte de nouveau, Val Chammar, à la musique camerounaise ?

Déjà je dirai que la particularité de mon style est ce parfum de Méringué dans ma musique ; vous savez, dans un contexte où on écoute plus la musique urbaine, je trouve que cela pourrait être perçu comme quelque chose de nouveau. C’est que beaucoup apprécient mon timbre vocal, mes textes et la douceur de mes chansons (rire).

Justement, vous êtes très jeune (24 ans), et vous faites ce choix de revenir aux rythmes du passé comme le Méringué au lieu de faire ce qui sied à votre génération…

Ecoutez, quand je suis entrée en studio pour enregistrer, j’ai chanté comme je le sentais ; c’est parti tout seul. C’est à la fin que les musiciens qui m’ont accompagné m’ont souligné que c’est du Méringué. Donc je ne l’ai pas choisi, c’est mon inspiration qui m’a guidé.

Comment vous retrouvez-vous dans la musique ?

Honnêtement, je n’ai jamais fait d’école de musique ni de cabarets, j’ai plus appris par des chorales. Le chant choral est un chant d’ensemble car on s’y met à plusieurs, et on reprend des œuvres d’autres auteurs, or je sentais en moi l’envie de faire découvrir ce qui m’était à l’intérieur. Alors j’ai décidé d’entrer en studio.

Vous êtes en Master (juriste) mais concomitamment menez votre carrière ; avez-vous déjà songé à l’après études ? Allez-vous continuer avec la musique ou chercherez-vous à bâtir une carrière dans votre domaine ?

(Rire) Ecoutez, pour l’instant je fais avec les deux ; je suis normalement les cours et j’honore à mes spectacles. Il y a des jours de cours, c’est pas toute la semaine, alors j’ai le temps de m’occuper aussi de ma carrière artistique.

Vous souhaitez également candidater pour la prochaine édition du grand concours Découvertes Rfi ; pourquoi ? Votre petit succès ne vous suffit pas alors…

(Rire) Justement, vous parlez de petit succès, moi j’en veux un grand ; le Prix Découvertes Rfi m’offrira une plus grande visibilité et conséquemment sera une vitrine pour mon pays le Cameroun.

Quels sont les artistes qui entrent dans la conception de cet album ?

J’ai bénéficié du soutien des grand-frères et pères comme Manga Lucky, Patengué, si je ne peux citer que ceux-là. Pour ce qui est de la collaboration, il n’y en a pas eu vraiment, juste un coup de main de mon frère Pistache Ndongo.

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