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Boueloume Arminda & Ndongo Yolande Laetitia : « Quand la distraction devient passion »

Elles sont inséparables, Boueloume Arminda et Ndongo Yolande Laetitia,  1,77 m pour 54 kg et 1,83 pour 56 kg mordes la vie en pleine dent. Jeunes, pleines de vie, belles et intelligentes, il leur arrive pourtant de s’ennuyer à en mourir. Depuis plus de deux ans, leur silhouette aidant, elles écument les castings et plateaux pour des défilés de mode, « juste pour s’amuser », pour reprendre leurs propos. Finalement, cette occupation occasionnelle va se révéler une vraie profession pour ces dernières. Sollicitées par Centhirus Mode pour le défilé de la grande sortie de ses promotionnaires le 1er Août prochain au Palais des congrès de Yaoundé, elles se sont soumises à notre jeu de question-réponse.

CulturEbene : Qu’est-ce qui vous emmène dans la mode ?

Boueloume Arminda : J’y suis par amour et pour le plaisir.

Ndongo Yolande Laetitia : Moi je dirais le besoin de partager et d’être sous les projecteurs (rires).

C.E. : Et vous y êtes depuis  combien de temps ?

Boueloume Arminda : Juste 2 ans pour moi.

Ndongo Yolande Laetitia : Et moi 3 ans déjà.

C.E. : Tout se passe comme vous l’espériez ?

Boueloume Arminda : Honnêtement, au début c’était plus Passion et Oisiveté, puis à un moment on s’est rendu compte que ce n’était pas vraiment ce à quoi on pensait. Du coup on le fait comme ça, sans trop de rêves dans la tête…

Ndongo Yolande Laetitia : En fait les conditions ne sont pas remplies pour que le mannequin soit véritablement épanoui, comme on le voit dans des magazines de mode ou à la télé.

C.E. : Et comment vous comportez-vous face aux difficultés ?

Boueloume Arminda : Là on n’évite de regarder ce qui ne nous concerne pas ; on se contente de faire notre travail et on s’en va…

Ndongo Yolande Laetitia : C’est vrai, on n’y fait pas attention ; vous savez dans tout métier il y a des difficultés, faut juste mettre dans la tête que vous êtes là pour un but précis et battez-vous à l’atteindre c’est tout. Tout ce qui a au tour ne vous fera pas avancer.

C.E. : Et l’aventure à Centhirus Mode alors ?

Boueloume Arminda : Bah, je m’amuse ; je donne un coup de main (rires).

Ndongo Yolande Laetitia : Je dirais pareil. C’est cool l’ambiance ici et on fait ce qu’on sait faire, c’est-à-dire, défiler.

C.E. : Vous aviez opté auparavant pour quelles filières dans le cadre de vos études ?

Boueloume Arminda : Je suis étudiante en Lettres Bilingues, et en dehors des études je ne fais rien pratiquement dans la vie. Donc la mode aujourd’hui est  devenue plus qu’un divertissement pour moi, c’est une occupation qui est en voie de se professionnaliser.

Ndongo Yolande Laetitia : Moi en Industrie Habillement ; la mode occupe de plus en plus de place dans ma vie.

C.E : Vous avez le profil parfait pour être mannequins, or ça ne fait que deux ans que vous êtes dans le milieu. Que faites-vous pour entretenir vos silhouettes ?

Boueloume Arminda : Ah chez moi c’est tout naturel. Je mange normalement, bref je ne me prive de rien. Je suis naturellement mince et grande, que voulez-vous ? La nature m’a gâté.

Ndongo Yolande Laetitia : Moi je pratique beaucoup d’activités sportives car j’adore ça.

C.E : Vous connaissez bien le Directeur de Centhirus Mode ?

Boueloume Arminda : M. Jean Pierre Amor ? Pas profondément mais le peu que je sache de lui depuis que je fréquente la maison, c’est qu’il est un homme persévérant, très professionnel et réalise de grandes choses

Ndongo Yolande Laetitia : Moi en lui j’ai remarqué quelqu’un de très minutieux et pragmatique, en ce qui concerne ses étudiantes, du moins à mesure que le temps passe, je trouve que leurs créations gagnent en qualité.

C.E : Appartenez-vous à une agence de Mannequins ?

Boueloume Arminda : Moi personnellement je travaille avec Best Model Agency, et je ne me plains pas trop. On a la chance d’avoir un responsable d’agence qui soi très humain et compréhensif. Quand il constate que la rémunération est minable, il préfère qu’on la garde intégralement et s’en désolidarise.

Ndongo Yolande Laetitia : Honnêtement je ne préfère pas travailler pour une agence, déjà parce que j’aime ma liberté, et deuxièmement les pourcentages imposés par ces agences ne me conviennent pas.

C.E : Donc si on s’est bien compris, c’est parti pour une longue carrière dans la mode alors ?

Boueloume Arminda : Vous savez, si je vais aussi loin dans mes études, c’est bien pour gagner beaucoup d’argent dans ma vie, alors si c’est avec la mode j’y vais à fond. Vous savez, c’est un métier qui paye bien…

Ndongo Yolande Laetitia : Ça c’est sûr ; la mode change la vie. Et quand vous atteignez un certain niveau, du fait de vos apparitions dans des magazines ou sur de grands plateaux, vous êtes  une icône et le monde vous connait.

C.E : Vous avez des modèles ?

Boueloume Arminda : Moi, non. Mon modèle c’est moi-même, sans prétention bien sûr.

Ndongo Yolande Laetitia : J’ai pour modèle Naomi  Campbel, mais par moment je trouve qu’elle ne se prend pas au sérieux en balançant les téléphones sur des gens. Sinon, je trouve qu’elle a fait du chemin dans le milieu et j’admire son succès.

 

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