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Mekongo Nathalie Lydienne : « Je souhaite prouver mon savoir-faire à l’international »

Contrairement à certaines étudiantes à Centhirus Mode, vous pratiquez la couture depuis toute petite ; on dirait même, un héritage familial…

Exactement ; tout est parti depuis ma tendre enfance. Je voyais maman coudre –elle était couturière- et je trouvais cela génial. Elle était si talentueuse que je pâlissais d’envie de lui ressembler un jour. Alors mon obsession était d’aller aussi loin qu’elle, faire plus que ce qu’elle faisait. Et je continue à l’entretenir, ce rêve. Je souhaite prouver mon savoir-faire à l’international.

Vous arborez un très beau tailleur, en passant.

Merci pour cette appréciation.

L’avez-vous fait de vos propres mains ?

Toutes ou presque toutes mes tenues sont faites par moi-même. Un tailleur comme celui que je porte, pour qu’il soit aussi réussi, ça m’a pris une journée.

On remarque très vite la différence avec ce qui nous est montré dans nos quartiers… Comment expliquez-vous cette maitrise du tissu et des points ?

Je vous l’ai dit tantôt, je ne faisais pas qu’admirer ma mère, je l’observais également beaucoup. C’était un plaisir que d’apprendre à ses côtés. Plus tard je me suis inscrite en IH à Bertoua, puis j’ai continué dans des ateliers au quartier, sauf que malgré mon talent, il me manquait une touche professionnelle dans mes tenues. J’ai même ouvert mon propre atelier de couture qui d’ailleurs marche très bien, mais je vous l’ai dit tantôt, je suis une perfectionniste. En plus, certains clients exigeant me recommandaient de chercher sur internet des écoles professionnelles qui m’aideront à peaufiner mon savoir-faire ; c’est comme ça que je tombe sur Centhirus Mode, et je contacte son fondateur M. Jean Pierre Amor. Mais c’était déjà la fin de la formation cette année-là, alors j’ai dû attendre l’année qui suivait pour l’intégrer. J’ai dû approcher mes parents, mes frères et sœurs afin qu’ils me soutiennent financièrement car ça coûte un peu cher, la formation. Je suis donc quittée de Bertoua pour Yaoundé, afin de mieux me concentrer sur mes objectifs.

Mais avant Centhirus Mode, vous avez eu d’autres propositions…

Effectivement, il y avait une école dont le nom m’échappe, c’est situé à Elig-Essono. Il y avait également Modestar, etc.

Et à Centhirus Mode, tout se passe comme vous voulez ?

Ça se passe même très bien, je suis très satisfaite par la qualité de la formation. Je suis à ma deuxième année et j’ai franchement évolué.

Après Centhirus, où comptez-vous aller ?

Déjà, je vais retourner à Bertoua enrichir mon atelier, car il n’y a vraiment pas de stylistes de ce côté-là. Encore qu’ils sont nombreux qui m’attendent, et qui certainement seront satisfait de voir que j’ai écouté leur conseil.

Vos contacts ?

94 21 30 98 et 50 00 86 62.

 

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