MASNING : « Au-delà de mon apparence, je souhaiterais qu’on apprécie ma musique »

Depuis quelques mois, votre nom sublime les scènes des capitales Yaoundé et Douala. Comment se porte votre jeune mais déjà excitante carrière ?

Humm ! Disons que ma carrière décolle véritablement. Avec le temps ça ira mieux ; on ressent d’ailleurs des choses qui pointent à l’horizon. C’est vrai que financièrement c’est pas encore ça, mais la reconnaissance est de plus en plus effective et les sollicitations ne manquent plus. J’en suis très honorée. Ma page facebook est très active et je reçois beaucoup d’encouragements, bref, je suis très contente.

L’album porte le titre Conscience Tranquille ; une pure merveille selon les critiques. Parlons-en…

Honnêtement, jusqu’ici il n’ya pas encore eu de sortie officielle mais il est bel et bien là, en support physique. Je le fais connaitre à travers les nombreuses scènes que je fais, et j’ai eu à parcourir pas mal de radios et télés avec mon manager Marcel Brice Abanda à l’objet de faire tourner ses chansons.

C’est aussi peut-être l’occasion de nous parler de vous ; qui est Masning ?

Masning est une jeune artiste camerounaise originaire de la région du Centre, née un 16 Novembre, célibataire sans enfant. Je m’arrête là (rires).

C’est quoi son parcours ?

J’ai toujours aimé danser depuis toute petite, alors à l’âge de sept ans j’ai intégré une chorale et plus tard dans les collèges et lycées c’était des interprétations, etc.

A partir de quel moment Masning entre en studio ?

Je voudrais avant tout souligner que ça n’a pas été facile ; voyez-vous, mes parents ne l’admettaient et m’interdisaient toute pratique liée à la musique. Pour eux, j’étais vouée à la perdition, vu que le monde de la musique est taxé de tous les noms. Heureusement aujourd’hui on en voit qui vivent dignement grâce à la musique et en ont fait un métier. Alors il a fallu l’âge approprié pour que je le fasse. Aujourd’hui cet âge est révolu, et c’est avec la Conscience Tranquille que je m’y suis lancée, d’où le titre de l’album (rires).

Professionnellement, comment cela s’est-il fait ?

Disons que c’est exactement en 2012, un beau matin, que tout est parti. Je me suis dit : Qu’est-ce que je vais faire à présent de ma vie ? J’ai un don qui est le chant, alors il faut que je fasse quelque chose. C’est ainsi que j’entre pour la toute première fois en studio, mais j’étais déjà préparée pour, car j’avais pas mal de chansons prêtes dans mon répertoire.

Est-ce très coûteux d’inviter Masning pour un spectacle ?

Non, pas du tout (rires). Je suis à la portée de tout le monde. Il vous suffit de contacter mon manager Marcel Brice Abanda au 78 25 54 14. Vous pouvez aussi visiter ma page officiel Masning Masning ou Fans de Masning sur facebook. Permettez-moi avant de finir, de saluer tous ceux qui me soutiennent jusqu’ici ; merci surtout à culturebene pour cette reconnaissance, à son coordonnateur Idrissou Arabo, à vous-même Dariche Nehdi.

Votre mot de fin ?

Oui, je voudrais juste dire que je suis Masning ; alors que je souhaiterais que les gens ne se limitent pas à contempler ma coiffure ou les vêtements que j’arbore, mais qu’ils écoutent ce que je fais comme musique et surtout les message y portés.

Vous avez le profil d’un mannequin ; pourquoi n’avoir pas tenté l’aventure dans la mode ?

Je l’ai fait à une époque, mais j’ai d’abord arrêté. Je pense qu’un de ces quatre je reprendrai, mais je me concentre sur ma carrière musicale car ça a toujours été ma priorité.