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Rentrée des programmes à l’Institut français du Cameroun

Le 24 septembre dernier s’est tenue une conférence de presse dans la salle des spectacles de l’Ifc de Yaoundé ; il était question pour Yves Ollivier et son équipe de présenter officiellement la nouvelle programmation dans son établissement.

L’Ifc de Yaoundé a convié la presse ainsi que le public à un échange dans le cadre de la relance de ses activités culturelles ; entre cinéma, danse, musique, théâtre, littérature (entre autres), l’occasion était donnée pour dégager les nouvelles orientations en termes d’innovations, de prestige, de professionnalisme et de richesse de cet espace devenu le socle des activités culturelles dans la capitale politique. Son directeur, Yves Ollivier, mesurait encore les défis auxquels son équipe et lui auront à faire face, surtout quand on est à la merci d’un public de plus en plus exigeant, mais aussi d’une impressionnante foule d’Artistes toujours aussi mécontents et frustrés du fait de n’y être presque jamais programmés. Une frustration à laquelle le maître des lieux a fini par s’habituer, quoique rappelant à chaque fois les missions premières de ce creuset des cultures qui sont très loin des réalités telles que perçues par ces derniers qui estiment avoir le droit d’y voir leurs doléances comblées. « Que non ! », précisera Yves Ollivier, sinon qu’il fait des efforts dans ce sens ; « Plusieurs artistes locaux pourraient d’ailleurs en témoigner », ajoutera-t-il. Des projets tels que les Visas pour la création, ou encore des tournées dans le réseau de l’Ifc et autre opportunités de large visibilité à l’endroit de ceux-ci, conforterait alors à suffire le discours du directeur.

Entre autres déclinaisons de cette nouvelle aventure, la numérisation de la salle pour se rapprocher des normes internationales en matière de projection des films ; bien sûr, les lunettes 3D en seront exemptes, vu que le climat n’est propice pour qu’à 100% la salle obéisse aux conditions d’une salle de cinéma moderne telle qu’observée dans des pays développés, selon l’un des panélistes. Sinon, en termes de contenus, l’Ifc de Yaoundé n’aura pas à se plaindre, si l’on se réfère aux propos de Nicolas Fargues, Responsable-Bureau Livre de l’Ifc de Yaoundé, qui donnait un aperçu de la programmation cinématographique dominée par des films indiens. Un extrait nous sera d’ailleurs servi et la première impression du public dénonçait une avidité qui satisfera l’intervenant. Pour ce dernier, ce n’est pas une surprise ; il évoquera la belle époque des cinémas du Wouri, Abbia ou encore le Paradis qui ne désemplissaient pas les jours de programmation des films Indou. Le public sera donc servi tout le long des mois d’octobre et de novembre.

Une fenêtre s’ouvrira également dans le sens de ses nombreux partenariats avec les médias, mais aussi des festivals. Là encore, tout confortait la place stratégique qu’occupe l’Ifc dans l’animation de la culture locale.

 

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