Baby Dioh : « à mes débuts j’interprétais Sergeo Polo, Dina Bell, Ben decca… »

Baby Dioh, a pris tout son temps afin de servir au public le meilleur de lui ; « Né de nouveau », le titre de son tout premier album solo, traduit à suffisance son désir de commencer une nouvelle vie, non sans quelques souvenirs marquants.

Baby Diaoh, c’est au secondaire qu’il se laisse entrainer par la musique…

Effectivement ; je devais faire la classe de 2^nd ou 1^ère au Lycée Classsique de Sangmélima et c’est un aîné qui m’a pris sous son aile, il se faisait appeler César. Ce dernier y tenait l’un des rares cabarets du coin, et c’est après m’avoir vu prester lors des kermesses qu’il décide de m’ouvrir les portes de son établissement. J’y interprétais alors du Sergo Polo, Dina Bell, Ben Decca, pour ne citer que ceux-là.

Qu’est devenu votre groupe « Les enfants de Njohreur » ?

En fait après l’obtention de mon Baccalauréat, j’ai eu le concours de l’ENSET à Douala et parallèlement je continuais avec la musique ; c’est ainsi que nos chemins se sont croisés, mon ancien compagnon de groupe, le regretté Stéphane Bitho avec qui je formais « Les enfants de Njohreur ». Nous avons juste eu le temps de sortir « Surprise » en 2007. Son départ m’avait tellement affecté que je n’ai plus eu la force de continuer. Donc le groupe a cessé d’exister.

Mais vous vous êtes relancé, malgré tout…

Oui, mais il a fallu du temps. En même temps on ne saurait fuir trop longtemps son don. J’ai pris du recul et je me suis dit qu’il fallait bien que je continue ce que tous les deux avions commencé, autrement ça n’aurait servi à rien. Et ça m’a pris 5 années.

Et la suite, on la connait, vous sortez enfin votre projet solo en Mai dernier…

Oui, mon album de huit titres a vu le jour le 30 Mai dernier et porte le titre « Né de Nouveau », un titre qui parle assez pour son contenu. On y retrouve du makossa, benskin, zouk, slow et un peu d’influence nigériane.

En quelques mots, quel thématique garnie ce disque ?

Pratiquement tout ce qu’on vit au quotidien : La déception, l’amour, le pardon, un hommage particulier à mon ami cher Stéphane Bitho, entre autre.

Où retrouve-t-on le Cd ?

Vous pouvez déjà retrouvez le Cd à Yaoundé chez Mélodies Diffusion ou appelez le 98 44 04 18, et à Douala chez Flash Music (Rue de la Joie) ou appelez le 79 42 80 79. Il ne coûte que 1000 f cfa.