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Francis Tene K. : « Il n’y a jamais retour sur investissement dans le cinéma »

C’est un vrai bourreau de travail qui opère dans l’univers du 7ème art ; Francis Tene K. enfile plusieurs casquettes notamment celles de producteur, réalisateur, acteur, et patron du label de cinéma CinéGlobe entertainement.

Vous êtes acteur, producteur, réalisateur et patron de la structure Cinéglobe Entertainment ; c’est pas trop pour vous ?

(Rires) Non je ne trouve pas, personnellement, car l’univers du métier est trop vaste. Personnellement, j’enfile toutes ces casquettes pour ne pas avoir d’heures creuses, donc je me dois de rester en activité.

Qui vous a inspiré ce métier ?

Un grand monsieur que je respecte, M. Pierre Abba, et c’était en 2000.

Nous nous trouvons dans votre « laboratoire », si vous permettez l’expression, racontez-nous son histoire…

CinéGlobe Entertainment portait le nom Secteur 7 lors de sa création en 2005. Mais à raison de certains problèmes au sein du groupe, nous avons été contraints de tout réorganiser, d’où la nouvelle appellation.

Francis Tene K. en a produit combien, des œuvres ?

Ma production personnelle est de trois, mais dans l’ensemble j’ai produit 18 œuvres, courts et longs métrages réunis. En 2008 j’ai produit un 26 min : L’Horizon du Mal. C’est le tout premier film dans lequel j’incarne le rôle principal, en plus d’être le producteur ; il a été réalisé par Jean Roméo Ndameda. En 2010 je fais Transition de Cœur, mon tout premier long métrage, 1h15 min. En 2013 je fais L’arme du crime, une fiction d’une heure et dix minutes, qui a été le seul film francophone à la dernière édition des Ecrans Noirs. Et en 2014, en coproduction avec Linda Menfo qui se trouve du côté des Etats-Unis, j’ai réalisé le long métrage Fille Prodige.

Et vous déboursiez combien pour ces réalisations ?

Déjà je vous averti, il n’y a jamais de retour sur investissement en matière de cinéma ; faut vraiment être un passionné pour oser continuer dans ce secteur. Mon premier film L’Horizon du mal dans l’ensemble m’a coûté  cinq millions trois cents mille (avec des crédits), le deuxième m’a coûté un million trois cents mille mais j’ai pu vendre des cds. Le troisième, j’ai pu avoir des subventions, surtout en termes de logistique.

Dans vos films on retrouve de gros noms du milieu, comment vous vous y prenez, surtout quand on sait réduit votre budget ?

Je dis juste qu’il faut y croire et rester humble dans ce que l’on fait. J’ai des amis comme Narcisse Wandji qui me posent la même question. Il se trouve que j’entretiens de très bons rapports avec ces aînés, et ma manière de les approcher pour leur proposer les rôles dans mes films, ils apprécient. C’est comme un peu cela. Ils savent qu’il n’y a pas grand-chose à la base, mais on s’assoit, on discute, on signe même des contrats car on se projette déjà à comment gérer l’après-film.

En ce moment, sur quel projet travaillez-vous ?

Là je suis en plein montage du dernier film dont je vous ai parlé : Fille Prodige, mais je suis également en train de concevoir un programme télé qui portera le nom Le Versant. Il sera axé sur le cinéma et sera très certainement diffusé sur VoxAfrica.

Marié ?

Non, je suis fiancé, et père d’un enfant, Ryan.

Vos contacts ?

Numéro de téléphone : 77 01 86 58 et sur facebook : www.facebook.com/cineglobe

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