Fluri Boyz : « Pour nous les études passent avant la musique… »

Ils sont deux, Rich B. et Jay Milly et nous viennent de Buéa dans la région du Sud-ouest (Cameroun). Etudiants en Master (l’un en Economie et l’autre en Comptabilité), ils ont toujours su allier musique et études à la perfection. Le duo Fluri Boyz sera ce 29 novembre sur la scène du HANGOUT du côté de la Fondation Solomon Tandeng Muna (derrière la direction générale MTN) aux côtés de Gasha, SINE, Michael Kiessou et bien d’autres encore.

Fluri Boyz in the building… Sommes-nous tentés de dire.

(rires) Yeah ! Thanks for all. Merci culturebene et à tous nos fans qui nous liront.

Vous êtes jeunes, talentueux, et surtout auteurs du tube Marabout que l’on chantonne depuis quelques temps dans la capitale ; c’est quoi la raison de votre venue à Yaoundé ?

Nous sommes tout d’abord, très excités et aussi très émus de voir autant d’engouement à notre égard. Nous avons été plébiscités pour la deuxième édition du HANGOUT à la Fondation Solomon Tandeng Muna ce samedi 29 novembre à19h. Nous étions déjà là lors de la toute première édition qui s’est tenue en Août dernier.

Vous ne serez certainement pas seuls…

Effectivement, le HANGOUT étant une plateforme qui promeut les jeunes talents du pays, ce grand rendez-vous réuni pour cette deuxième édition la crème des crèmes à l’instar de Gasha, SINE et Michael Kiessou qui sont les têtes d’affiche, puis en première partie Zayox, O’Konnor, Young Muky, Ewube, Dewa, Tady Diallo, Cool Kid et bien d’autres. Le thème central de cette deuxième célébration est « Pour La Jeunesse du Bled ».

On imagine déjà le show.

Nous promettons donner un spectacle à la hauteur des attentes du public qu’on attend très nombreux ce 29 novembre à la Fondation Solomon Tandeng Muna. Ils auront du Thursday Night, Marabout, et aussi notre dernier single Wadjo qui tourne en ce moment.

S’il fallait vous présenter, qu’a-t-on à savoir sur le Fluri Boyz ?

Nous sommes tous deux étudiants en Master à l’université de Buéa en comptabilité et en économie. Là nous faisons de notre mieux pour allier musique et études, mais les études passent avant tout puisqu’avant d’être artistes, il est important que nous soyons respectés en tant qu’intellectuels car beau nombre ont toujours des préjugés à l’endroit des artistes or nous ne sommes pas des sous-hommes.

Vous êtes si jeunes, mais déjà très sollicités ; il se dit qu’un contrat serait même finalisé…

(Rires) Vous svez, il y a deux ans que M. Richard Ewanè nous suit véritablement et il est l’une des voix qui compte au STM Records. Il a trouvé que nous sommes bons, et que notre musique passe. Alors, étant déjà à la base un accompagnateur et appui des jeunes talents, il nous a fait part de sa volonté de signer avec nous. Pour nous c’était incroyable, on n’en revenait pas. C’est quand-même STM RECORDS !!! La maison qui a signé SINE, un grand-frère que nous respectons énormément. Donc nous nous estimons chanceux d’avoir été signés dans un si gros et non moins l’un des rares labels au pays.

Vous citez tellement Dj VYBZ dans vos titres qu’on a eu l’impression que c’est l’un de vous qui portait ce nom…

(Rires) Non, du tout ; Dj VYBZ est notre Official Dj et il réside du côté des Etats-Unis. C’est l’un des rares qui a cru en nous dès le départ et jusqu’à nos jours c’est lui qui signe nos prods. C’est un grand-frère pour qui on a un très grand respect et une grande estime. Big Up à sa structure Next Generation.

Et comment vous arrivez à tomber d’accord sur vos titres ?

C’est facile ; dès que l’un a l’inspiration, il y a comme une suite logique car nous sommes complémentaires. Par exemple le titre Marabout, dès que l’un a dit Marabout, l’autre a juste proposé d’ajouter Mami Wata, etc. C’est un peu dans cet esprit que nous écrivons nos chansons.

Ça fait combien de temps que vous vous êtes mis ensemble ?

Pratiquement sept ans. Nous nous connaissons depuis longtemps en tout cas. Nous avons grandi ensemble. Mais c’est Jay Milly qui s’est lancé dans la musique en premier.