X-Maleya : « Nous invitons les montréalais à venir nombreux, ils auront un spectacle à la hauteur de leurs attentes.…»

C’est reparti pour une nouvelle aventure scénique avec le X-Maleya ; après l’Olympia de Paris, les voilà prêts à fouler la scène de l’Olympia de Montréal le 04 Avril prochain. Ils nous en livrent les avancées…

Bonjour Roger, Haïs et Auguste…

Bonjour culturebene.

Plus que quelques jours avant votre départ pour Montréal où vous vous produirez dans la belle salle de l’Olympia le 04 Avril prochain ; d’ailleurs il y a quelques jours vous conviez la presse à cet effet. Comment avez-vous trouvé cet échange ?

Nous sommes très heureux de voir que les médias répondent toujours présents lorsqu’il s’agit des projets porteurs pour notre culture. On a constaté une fois de plus avec beaucoup de plaisir qu’ils se sentent concernés par cette dynamique qui se met en place. On espère que ça va continuer ainsi.

D’aucuns s’amusent à émettre des comparaisons entre l’Olympia de Paris et l’Olympia de Montréal ; une remarque qui ne vous arrange pas toujours…

Ah on a compris que c’est dans le feeling des médias ; vous savez, vous autres aimés titiller un peu, mais bon… Honnêtement, chaque jour passé ou chaque scène montée est une autre histoire. Ce n’est jamais pareil. Pour nous, tout spectacle est important, que ce soit l’Olympia de Paris, le Palais polyvalent des sports de Yaoundé, voire le club Ô Maeva. Nous nous sentons fiers de prester partout, et c’est important pour nous, mais ça l’est encore plus pour nos fans qui n’ont pas la facilité de nous voir dans de gros évènements. Donc nous ne ferons jamais de comparaisons, libre à chacun de le faire, on sait juste qu’on est au travail, et c’est le plus important. Beyoncé a chanté dans une boite de nuit, or il y a quelques jours elle faisait le stade de France ; donc X-Maleya ne saurait s’identifier comme un groupe spécial « OLYMPIA », il devrait tout aussi faire plaisir à ses jeunes frères des lycées, dans des kermesses. On se doit de donner du plaisir à tout le monde.

Sinon ça avance, les répétitions ?

Oui, tout va très bien. Nous allons mettre le paquet comme on l’a fait à l’Olympia de Paris…

Pour votre spectacle à l’Olympia de Paris, vous disiez que le but était d’intéresser un public encore plus large, mais aussi des majors ; peut-on dire que l’objectif a été atteint ?

Nous sommes en mesure de dire que notre premier objectif, qui était de démontrer au monde entier que « ça peut venir du Cameroun et être très compétitif », a été atteint. Aujourd’hui il y a tellement de propositions, mais il ne faut pas s’exciter, il faut faire les bons choix pour rester sur la dynamique. Voici l’Olympia de Montréal, dans quelques jours on signe un contrat pour 16 dates aux Etats-Unis, c’est carrément une tournée dans des salles professionnels, ensuite il y a le Zénith qui arrive, il y a même des festivals, bref, pour vous dire que le travail continue. Et là, nous aimerions entrainer la jeune génération dans cette dynamique-là. C’est aussi ça notre objectif, faire en sorte que la génération qui arrive derrière soit positionnée au niveau international. Alors on ne saurait s’arrêter en si bon chemin, faut juste bosser et être exigeant envers soi.

Sinon, le moral est au bon fixe ? Pour l’Olympia…

Honnêtement, on ressent moins de pression (rires) ; vous savez, l’Olympia de Paris était une grande première pour nous en termes de show de dimension. Là on sait exactement ce qu’on a à faire et nous sommes prêts. Nous invitons le public montréalais à être là nombreux car nous leur donnerons un spectacle à la hauteur de leurs attentes.