Cornélia Lalos : « Quand tu négliges ton mari, je corrige au bic rouge…»

C’est un single qui annonce son deuxième album ; BIC ROUGE de Cornélia Lalos vient mettre en garde ces femmes qui une fois au foyer, décident de négliger leurs époux, oubliant que « dehors rodent des maitresses prêtes à corriger tout ce qui bouge »…

Vous nous revenez avec un single qui en effet annonce votre deuxième album ; mais avant d’y arriver, pourriez-vous nous résumer le précédent ?

Déjà il est important de rappeler que je me lance dans la musique avec pour idée première mettre en lumière les œuvres qui sortent de mon cœur en vue de les partager avec le public. Je voulais également aider celles qui traversent des situations, et veulent en sortir. Pour revenir à Roue de secours, qui est mon premier album, du moins son titre phare, j’y reproche des choses aux femmes qui n’ont aucun respect pour les autres ; vous savez, dans la plupart de nos foyers, beaucoup souffrent du fait que leurs maris soient tout le temps des proies de tigresses et maitresses sans scrupule. Ces dernières jouent le rôle de Roue de secours. Voilà un peu l’histoire.

Et vous avez tenu à « corriger » ces écarts avec votre BIC ROUGE…

En effet, je viens biffer les ratures, mais surtout le travail mal fait ; parce qu’il est vrai que certaines femmes s’amusent à arracher les hommes des autres, mais il faut aussi reconnaitre qu’il y en a qui une fois au foyer ne font plus d’efforts et se disent avoir touché le ciel. Alors ils délaissent leurs maris, et n’en prennent plus soins. A celles-là, je viens mettre en garde et dis : Tu négliges, on corrige, et au bic rouge. Tu n’en prends pas soin, l’autre viendra te le récupérer.

Et beh, on peut dire que vous en avez des thèmes, vous…

C’est ce que nous vivons tous les jours, je n’invente rien (rires). Vous savez, je préfère rester un tout petit peu sur la même thématique que mon premier album, histoire de ne pas perdre le fil des idées.

Et comment est-ce que votre carrière avance ?

Plutôt normalement ; et c’est grâce au Seigneur en qui j’ai bâti ma foi et à qui je dis Merci. C’est lui qui m’inspire. En ce moment nous sommes en pleine promotion. Nous essayons de faire tourner le son du mieux que nous pouvons. La semaine prochaine nous serons à Douala, puis nous évoluerons petit à petit.

Vous avez dans cet album qui arrive, bénéficié du soutien d’un aîné dans la musique…

(Elle coupe) Exactement ; il s’agit de Nkodo Sithony, que j’admire énormément. C’est un grand homme et il m’a été d’un support important. Cet album comportera 6 titres comme le premier, essentiellement bikutsi, et un titre spécial y est dédié aux enfants démunis, car je suis la marraine d’une association appelée FESCAM-SYNECO.

Peut-on en savoir plus sur vous ? Qui se cache derrière Cornelia Lalos ?

Mes parents m’ont donné le nom Zoa Zanga Marie Marguerite, de père Eton et de mère Ewondo. En plus d’être artiste je suis scénariste (j’écris des récits exploités en cinéma), je fais également dans la promotion immobilière dans une société appartenant à mon époux. Depuis toute petite je chante, j’ai fait dans des chorales, des petits groupes aussi. Bref, généralement quand je me rendais au Cabaret La Reserve avec des amis, il m’arrivait de prendre le micro pour chanter. Donc la musique m’a toujours passionnée. J’ai dû prendre les cours de chant, puis un jour je me suis décidée à aller au studio CARAMEL 2A (en 2012), à qui je dis merci car ils m’ont beaucoup aidé.