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Honorée Noah : « Je suis la nouvelle chroniqueuse Mode de CulturEbene et je serai la Miss Cameroun 2015 »

Jeune et extrêmement fière de sa couleur ébène, ce jeune mannequin camerounais représente à elle toute seule, le rêve d’une génération rivant l’ambition ô combien extraordinaire, d’honorer leur belle terre de cœur, de magnifiques aventures à venir. Mademoiselle Honorée Noah est sublime et, la chaleur de son regard sucré et les innombrables atouts épicés qui la définissent, ouvrent toutes les portes  à son soleil. Honorée a su apprendre des épreuves et étapes qui font d’elle, la future plus belle femme du Cameroun car telle est sa visée. Intelligente et naturellement belle, elle est actuellement étudiante en Communication des Organisations à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC). Des projets, cette jeune femme en a à foison. Mademoiselle Noah, fan de son Afrique et de tout ce qui s’y prête, elle rejoint dans la foulée, la très prestigieuse équipe de CulturEbene en ce qui concerne la rubrique Mode et Fashion. L’intégralité de l’entrevue avec cette beauté made in Cameroun ici.

Hello Mademoiselle Noah ! Ça fait un moment que tu officies en tant que mannequin. Partages avec nous le chemin qui te mène jusque-là !

Je commence à faire des concours de beauté quand j’arrive à l’internat à Sangmelima en 2009 ! En 2009, je fais mon premier concours de beauté ! C’était Miss Lycée Technique de Sangmelima. Il y’avait eu un petit problème car j’ai été élue Miss mais je n’ai pas eu de couronne (longue histoire). Le deuxième concours c’était en 2012 quand je fais Miss Sangmelima, je gagne. En 2013, j’arrive à Yaoundé, je fais le concours Elite Model Look Mode Cameroon ; je ne suis pas retenue mais la Présidente de l’événement Madame Ombang Juliette me rappelle pour son agence avec laquelle je commence à travailler. Le 1er événement ensemble c’était au Castel Hall pour l’inauguration de la bière Castle Milk dans laquelle on avait ajouté plus de lait donc plus épaisse. Et après il y’a eu le défilé au Golf, au Hilton Hôtel avec Black Girafe et plein d’autres événements… Et puis il y’a eu Miss Beach. C’est Joëlle Assamba, une ainée académique à l’ESSTIC qui me parle de l’événement. Elle est aussi dans la mode et actuellement communicatrice de Andrea B et elle devient mon manager, entrainement, tenue, tout jusqu’au casting c’était elle. Je sors finalement 1ère au Centre. Et après, nous sommes parties à Limbe pour la grande finale nationale. C’était un peu difficile mais ça s’est bien passé puisque je sors première Dauphine. J’ai eu l’occasion de découvrir la grande famille Semme Beach qui est assez sympa. Les petits voyages qu’on a eu à faire entre temps dans les orphelinats, du côté du Sud-Ouest.

Ça c’est ton parcours en tant que mannequin et Miss ?

Des castings, j’en ai fait mais ça ne m’empêche pas de continuer et de vouloir faire Miss Cameroun cette année.

De ton enfance, à proprement parler ; quel levier te pousse à faire le mannequinat ?

J’aimais ça quand ça passait à la télé ! J’en connais une dans ma famille qui est là-dedans depuis. Elle doit avoir 9 ans. Mais moi, chaque fois que ça passait, j’entrais au salon. Je ne me souciais même pas de savoir. Est-ce qu’il y’a une personne derrière moi et puis, la plupart des temps, mon père était toujours assis derrière moi. Et puis, je suis une toute petite voix qui me dit ‘toutes ces filles que tu vois là, elles ont déjà des diplômes…’ Donc pour que tu fasses ça, il faut faire des études. Je me battais pour étudier et entrer dans la mode par la suite. Et puis, ma mère, mes frères et sœurs m’ont toujours encouragé parce que je n’ai pas toujours été très courageuse. Pour Miss Beach, quand je fais le casting, personne n’était au courant. Il n’y a que Joëlle qui m’encourageait. Et ils ont juste appris quand ils ont commencé à voir ça dans les médias. Surtout mon père qui n’était pas au courant. Il a vu ça dans Cameroon Tribune (rires) et il avait bien aimé…

Tu es finalement 1ère Dauphine de ce concours de beauté Miss Beach. Quelles émotions te traversent ce dimanche-là lorsque tu es au sommet de ce concours qui est le ‘’Miss Cameroun Beach‘’ ?!!

Effectivement ! J’étais très déçue à vrai dire ! A mon humble avis, la Miss a eu une avance sur moi, jute au niveau de l’éloquence. En fait lorsqu’on arrive à Limbe, quelque jour avant la finale ; le but pour les organisateurs c’est de noter nos attitudes, comportements et d’près ce qui se disait dans les coulisses, c’était que j’étais en tête. On marquait des points à chaque fois qu’on nous invitait à table, la bienséance, la tenue, la façon de se comporter avec tous ceux qui nous entouraient dans le comité d’organisation ; c’est-à dire la sympathie, la politesse, etc. A la veille, lors du défilé des créateurs, c’est là que j’ai su que j’étais en tête de lice puisqu’on avait communiqué les notes. Et puis, le lendemain lorsqu’on défile, c’était par ordre dans le classement. Ce qui fait qu’on nous avait réveillé très tôt le matin à 4h pour des soins mais ils ne nous ont pas avisé que là, lorsqu’on sortait, c’était pour ne plus revenir dans nos chambres puisqu’il y’avait toute une liste de chose à faire. Et, j’avais eu à enregistrer mon discours dans mon téléphone que j’ai laissé et je n’avais pas du tout répété. D’autres sont sorties avec leur discours dans des papiers ou des téléphones. On a sport, séance de maquillage, coiffure, il y’a eu le repas de midi et excursion. Et puis quand nous sommes revenus, l’événement a commencé. Ce qui fait que j’étais en tête du classement et dès que je passe, on m’annonce que je fais mon discours. C’était un peu difficile pour moi parce que j’étais la première  à passer ; et la chance que les autres ont eu, c’était de corriger les erreurs des premières et elles avaient leurs textes dans les vestiaires. Moi, j’essayais juste de me rappeler, de danser, chanter, prendre ça comme un jeu. J’étais déçue que tous ces points que j’ai eu à accumuler depuis que nous  sommes arrivées à Limbe ; il y’a que pendant la finale que ça s’est mal passé.

Tu es allée d’un concours à un autre ; avec de belles expériences à chaque fois. Il se trouve que tu souhaiterais être Miss Cameroun 2015. Qu’est-ce qui te motive pour cela ?

(Sourire) J’ai un potentiel ; Je suis camerounaise de père et de mère, je suis jolie, intelligente, j’ai le soutien de la famille ; j’ai déjà eu à vivre cette expérience-là donc je sais un peu à quoi ça peut ressembler. Je voudrais contribuer à la valorisation de la jeune femme camerounaise, la culture, encourager mes jeunes frères camerounais à ne pas rester indifférents aux problèmes que vit le Cameroun du côté du Nord. Et aussi, sensibiliser nos parents sur l’éducation des sourds-muets. J’ai remarqué qu’il y’a ça dans ma famille. C’est aussi pourquoi j‘en parle. Normalement leur école s’arrête en 8ème c’est-à-dire de la SIL jusqu’en CM2. Et la 8ème c’est une classe où on apprend les métiers, tels qu’IH, Hôtellerie et bien d’autres. C’est juste un an. C’est à peine si certains réussissent à entrer dans des écoles où il y’a des gens qui parlent. Et le plus souvent c’est cher. Non seulement c’est cher et certains parents ne se gênent même pas. Donc j’aimerai les sensibiliser sur la sous scolarisation des sourds-muets. C’est mon projet et j’espère être Miss Cameroun 2015 (sourire).

Parallèlement, tu embrasses aussi l’équipe de CulturEbene, puisque tu es Black et fier, ça se voit aussi sur ta peau ébène. En quoi consiste ton nouveau challenge à CulturEbene ? Et pourquoi as-tu choisi d’être dans cette équipe ?

CulturEbene parce que j’encourage beaucoup le concept ; c’est l’un des sites camerounais qui est le plus connu actuellement en Afrique. Et comme j’aime bien le showbiz, j’y suis et je suis communicatrice à la base. Donc travailler avec CulturEbene serait une belle opportunité de mettre en avant la mode, le style et le fashion.

Tu vas t’occuper de la rubrique Mode et comment comptes-tu proposer cela aux lecteurs ?

Déjà être présente à des événements qui concernent la mode et tout dépendra des thèmes, des astuces, des minutes de beauté, des rencontres avec des stylistes, des grandes icônes de la mode au Cameroun ; etc.

Qu’est-ce qui fais que tu gardes ta couleur Black aussi rayonnante ? Et qu’est-ce qui fait ta particularité ?

J’adore la couleur Black. Que ce soit homme ou femme, j’adore tout ce qui est naturelle et black ; j’adore toutes les filles et garçons noirs. Si ton teint n’est pas propre, tu peux juste essayer de l’entretenir avec des produits et le conserver. Et surtout que j’aime bien être africaine. Je n’aime pas trop exagéré dans la mode occidentale ; genre il faut toujours être en pantalon ou en haut de l’heure, avoir des talons… J’aime aussi le tissu pagne bien cousu, bien fait ! J’aime d’ailleurs tout ce qui est Afritude en tout cas.

Nous te souhaitons d’ores et déjà le meilleur en tant prochaine Miss Cameroun 2015, plus belle femme du Cameroun et meilleur reporter de mode pourquoi pas en Afrique ! Quel est ton dernier mot ?

Je souhaite vivement mener à bien mes projets. Souhaitez-moi bonne chance.

Facebook : Honorée Nnoah

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Un commentaire

  1. coucou!!!
    bonjour culture Ebène, bonjour à tout les promoteurs culturel qui font tout pour que cet évènement (miss cameroun) soit une série lumière du cameroun. parlant de Honoré NOAH, je dirais just que c’est une personne très talentueuse, humble, pieuse. issue d’une famille modeste qui a mis à son exègue tout pour qu’elle puisse réussir dans sa vie; la bonne éducation à lui transmise par ses parents n’est que le couronnement de ce parcour sus-cité lors de son interview. conte tenu de son parcour depuis les années lycé (Sangmelima) je crois qu’aujour d’aujourd’hui elle remplie toute les qualitées pour remporter la courônne miss Cameroun version 2015. bonne Chance Hohorée

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