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Raymond Tchengang : « le SYNAPROM est le vrai gendarme qu’il faut pour les artistes … »

Ange gardien, au chevet de la culture musicale du Cameroun de puis plus d’une décennie, M. Raymond Tchengang planifie la réconciliation des artistes avec leur sourire d’antan et surtout leur droit. Président du SYNAPROM, il retrace brièvement la conférence de presse suffisamment concise sur les grandes lignes entamées jusque-là par le syndicat. Propos étayés par son Secrétaire Général, M. Jean Paul Fouda Ottou.

Monsieur le Président, au vu de cette conférence de presse, que peut-on retenir au final ?

La conférence de presse de ce matin, c’est une joie parce que les journalistes eux-mêmes, comprennent la vérité et la position du SYNAPROM. Parce qu’au départ, les journalistes ne croyaient pas en la mise place du SYNAPROM. Et aujourd’hui, ils comprennent que SYNAPROM est le vrai gendarme qu’il faut pour les artistes. Ça ne peut être qu’une fierté parce que beaucoup en doutait… Aujourd’hui, les gens trouvent que c’est le syndicat qu’il faut pour tous les artistes. La preuve en est que nous avons porté plainte avec le concours du collectif. Même comme le juge d’instruction a trouvé qu’il doit bloquer ce compte ; et depuis moins de deux mois, nous avons déjà près d’un demi-milliard de Francs Cfa. Alors qu’il y’a eu des gens depuis 2003-2004 qui était là et il n’y avait jamais eu dans ce compte spécial, plus de 200 millions de F Cfa. C’est une fierté pour SYNAPROM ! Et je lance un appel à tous ceux qui doutent encore de la capacité de SYNAPROM, d’adhérer et nous allons atteindre notre objectif. Merci beaucoup !

 

Jean Paul Fouda Ottou, Secrétaire Général du SYNAPROM

Un forum est mis sur pied. Cela vient-il pour la mise en place des textes organiques d’une société en charge des droits d’auteur, de l’art musical au Cameroun ?

Je ne le pense pas parce que pour mettre en place des textes organiques de gestion collective, il faut un autre cadre. N’empêche que le forum peut jeter les bases d’une sortie de la crise. Vous savez que la création d’une société de gestion collective est à l’ordre du jour mais personne n’a la solution pour que les artistes aient cela. Mais on va réfléchir sur la gestion collective, certainement pour faire des propositions au Ministère des Arts et de la Culture par rapport à cela.

Madame Ama Tutu Muna a envisagé un consensus entre ces sociétés qui sont en veilleuse aujourd’hui. Est-ce possible un consensus entre les différentes sociétés de droits d’auteur ?

Pas exactement cela mais le Ministre est désormais au courant que ces sociétés sont illégales. Et le Ministre ne peut pas cautionner l’illégalité. C’est pour cela que nous allons apporter des solutions techniques en conformité avec la loi. Ce que le Ministre dit c’est qu’elle appelle tous les acteurs de la gestion collective dans l’art musical, à se réunir pour lui apporter une société qui ferait le consensus et à l’adhésion de tout le monde. C’est à ça que nous travaillons et nous ferons des propositions pertinentes pour que ça ne soit pas une affaire d’individu mais une affaire d’une communauté qui fasse avancer l’art musical au Cameroun.

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