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Régine Pieri : « mon 2e album Zen Enying est là, un magnifique cocktail de neuf chansons…

Son séjour au Cameroun tire vers sa fin, et l’artiste Régine Pieri a tenu à nous en dire un peu plus sur l’évolution de sa carrière ; enregistré au Cameroun et en France, Zen Enying, son deuxième, fait alors l’objet d’attentions particulières…

Avant d’en venir à votre actualité, un léger retour en arrière nous renvoi à votre tout premier album, qui malheureusement ne sera connu du grand public…

Oui, c’était en Septembre 2009 qu’il est sorti et comportait 6 titres dont Incertitude, Belle famille, Man Mentsi, Désillusion, Comme toi, et Mes prières ; je dois avouer que c’était un coup d’essai, je n’avais pas de grandes idées pour faire une promotion digne de ce nom, et l’album est presque passé inaperçu. De toute façon j’en ai retenu des leçons.

Des leçons qui certainement contribuent déjà à l’essor de votre deuxième projet musical nouvellement commis…

Exactement, mon deuxième album Zen Enying est là, un magnifique cocktail de neuf chansons, toutes aussi captivantes et riches en enseignement et où se dégage un courant d’idées fondées sur le Travail, la Justice, l’Amour vrai (sans tromperie ni intérêt). Je l’ai travaillé au Cameroun et en France, et vous y retrouverez du bon bikutsi (rien à voir avec des histoires de dessous…) et surtout du Zouk, qui est mon rythme de prédilection. Je l’ai commencé chez Black Feeling Records, et finalement je suis rentrée à Bastia (France) et au studio GALAXY.

On a remarqué que certains titres du premier album reviennent ; pourquoi ?

C’est vrai, des titres comme Belle-famille reviennent dans le deuxième album mais c’est un remix ; disons juste que beaucoup de familles m’ont demandé de ne pas mettre cette chanson de côté, certainement pour sa thématique qui est très forte. C’est une chanson qui relate la vie de famille dans sa dimension macro structurelle ; les époux s’insèrent dans un ensemble familial, celui-ci peut être un milieu vitalisant ou étouffant pour le couple. Dans le cas d’espèce, il est étouffant, car belle-mère, beaux-frères et belles-sœurs rendent carrément la vie impossible à la belle-fille. Pour moi c’est un vibrant appel à l’endroit des belles-familles d’être indulgentes  et de ne pas brimer leurs belles-filles. Surtout quand ces dernières sont correctes et respectueuses. Il y a aussi le titre Man Mentsi qui revient dans cet album et c’est une sorte de carrefour, on va même dire la croisée de chemins. Ici c’est l’histoire de la vie ; les enfants grandissent généralement ensemble aux côtés des parents, et puis il arrive que le démembrement de la famille s’impose, chacun prenant son chemin, soit pour fonder une autre famille, soit pour poursuivre ses études, soit pour trouver du travail etc. Seulement, l’important reste le contact, ce désir perpétuel d’être en accord avec les siens malgré les longues distances qui les séparent.

C’est quoi la suite, à présent que le deuxième album est là ?

Tout d’abord il faudrait déjà le présenter au public officiellement, car comme je l’ai dit tantôt, cette fois-ci faut bien que les choses se fassent bien. Là nous sommes en train de penser des stratégies en vue d’une expansion palpable relativement à la visibilité et à la consommation du produit.

Votre séjour au Cameroun tire presqu’à sa fin ; certainement vous avez pu boucler la majorité de vos projets…

On peut dire ; mais vous savez, il y a toujours à faire. A mesure que vous avancez, il y a toujours quelque chose qui vous interpelle. Mais j’ai passé un agréable séjour, j’ai rencontré pas mal de personnes ici, bref, tout s’est bien passé.

 

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