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Emilie Mvogo : « Je préfère ma carrière d’artiste à celle de mannequin »

La gironde nous vient d’Obala, dans sa Lékié natale ; une silhouette de rêve qui lui a valu une carrière dans le mannequinat, mais sa voix prendra lus tard le dessus et l’orientera vers le métier d’artiste. Chanteuse à l’orchestre national, et amoureuse des cabarets, Emilie Mvogo nous présente officiellement son opus de 6 titres : TE DAM

Emilie Mvogo, ex mannequin, chanteuse à l’orchestre national, et aujourd’hui auteure d’un album de six titres qu’elle nous présente officiellement…

Oui, c’est cela ; cet opus porte le titre TE DAM, qui en ma langue signifie « Rien », mais plus dans le sens de : « Faire mon chemin sans gêner personne ». Il a été travaillé au studio MERCURY, chez Billy Ngomane que tout le monde connait. Les thèmes abordés dans cet opus sont : Amour, de la douleur, des relations entre hommes et femmes, de l’ingratitude.

Quels sont les rythmes que l’on y retrouve ?

C’est plus de la musique d’écoute ; vous y retrouverez du folklore, du bikutsi, du merengué, savamment travaillés par mon arrangeur Billy Ngomane, qui une fois de plus a abattu un très bon boulot. Bref, procurez-vous le cd et vous ne serrez pas déçu. Rendez-vous juste à Mélodies Diffusion au Marché Central à Yaoundé ou appelez le 699 649 255 / 672 124 783 ou encore le 694 843 898.

Pourquoi avoir attendu 2015 pour vous lancer véritablement ? Est-ce la confiance qui vous a manqué ?

Disons que j’ai pris mon temps ; je suis de ceux qui vont des choses que quand elles sont bien faites. C’est vrai que j’étais plus portée par mon métier de mannequin, mais quand j’ai intégré l’orchestre national, j’ai tout de suite compris que mon avenir c’est la musique. Il était alors question qu’un jour je me démarque et sorte un album pour véritablement exister car on aura beau chanter toute sa vie, tant qu’on n’a pas d’album, on n’est pas un artiste. Cet album est en quelque sorte mon carte d’identité. Faire partie de l’orchestre national c’est bien beau, mais il faut aussi ajouter des expériences du terrain, et mes passages dans les cabarets m’ont édifiés notamment à la RESERVE avec Christo Epolè, au Zénith (2004), au Mont Fébé, etc.

En parlant d’identité, on comprend mieux pourquoi on n’y retrouve pas de collaboration…

Justement, c’est un premier album, alors il fallait que le publique découvre Emilie Mvogo et l’adopte. Pour ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de me voir, mon premier clip sera bientôt sur toutes les chaines ; il s’agit du titre Cri d’amour, réalisé par la maison JPM Pictures.

Emilie serait-elle bonne danseuse aussi ?

Honnêtement je ne sais pas danser (rires) ; je promets faire des efforts car il va falloir assurer lors des spectacles.

Alors, « 6 » titres, c’est un peu trop ou c’est peu, pour une première sortie, selon vous ?

Je dirais que c’est la normale. Je pense que c’est déjà ça ; j’aurais peut-être pu faire un single, mais ç’aurait eu un effet léger. Six titres c’est la moyenne.

C’est une autoproduction ?

Oui, je m’autoproduis car ce n’est pas du tout évident de nos jours de tomber sur un producteur. C’est même devenu normal de s’autoproduire, aujourd’hui. Autrement on ne ferait pas carrière. Mais je crois en ce que je fais, alors je m’y mets à fond.

Serait-il encore possible d’envisager un retour dans le mannequinat ?

Ah ça, non (rires).

Vous avez pourtant maintenu votre silhouette…

Non, c’est carrément aux oubliettes, le mannequinat ; la musique a pris le dessus et je m’y plais. Ce fut une belle expérience certes, mais j’ai tourné la plage.

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