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AUSTIN : « Yayatoo.com c’est la solution à tout…»

L’homme d’affaires camerounais AUSTIN vient de mettre sur pied Yayato.com, une application à partir de laquelle vous pouvez TOUT trouver sur la grande toile. Une solution simple et pratique pour tous, avec un niveau de sécurité bien plus élevé. Cet ancien patron du coin gastronomique BLUE BEANS, revenu au Cameroun après près de 15 ans passés en Suisse, est déterminé et se veut alors objectif.

Beaucoup vons ont connu dans l’univers de la gastronomie; vous teniez alors les Etablissements Blue Beans qui à un moment étaient très prisés. Mais avant d’y arriver, parlons du personnage même. Qui est AUSTIN ?

AUSTIN c’est ce camerounais, qui après ses études au Cameroun a décidé de migrer vers la Suisse où il a résidé pendant près de 15 ans. Là-bas j’ai dû me remettre aux études et j’en suis sorti nanti d’un diplôme en Gestion d’entreprise et de Management à la Haute école de Gestion de Suisse. Là je suis de retour au Cameroun par élan patriotique, c’est mon devoir que de contribuer à au développement de mon pays grâce aux savoirs, acquis de l’autre côté. Mais c’est pas toujours évident d’entreprendre au pays quand on a passé autant de temps à l’étranger.

Plusieurs font très souvent le choix de se lancer dans le show business ; pourquoi la gastronomie notamment, AUSTIN?

On va dire que c’était un choix de cœur ; j’avais bossé sur ce projet pendant 6 ans, parce que quand j’étais tout petit maman faisait des BH (beignets-Haricot) pour payer notre scolarité. Elle les vendait dans une école du quartier ; et chaque jour à 04h00 du matin c’est des odeurs de beignets qui nous réveillaient (rires). Donc je suis resté très nostalgique de cette époque, mais d’un autre côté j’ai remarqué que c’était le plat préféré des camerounais. Alors j’ai voulu le faire mieux que ma mère, dans un cadre agréable et class.

Sauf que l’établissement n’a pas porté ses fruits…

Oui, malheureusement comme tout investissement à risque, j’ai pas pu tenir longtemps alors j’ai dû fermer les portes. On a essayé mais c’était pas trop ça ; problèmes d’hommes, problèmes de gestion etc. On a tenu deux ans, il y a eu des mauvais choix parmi lesquels les miens également. Il y a eu des mauvaises évaluations, je n’étais pas trop présent alors je faisais abusivement confiance aux gens sur place. Mais le gros souci était que nous avions eu affaire à des personnes qui nous ont promis des choses mais ne les ont jamais tenu.

L’aventure Blue Beans s’arrête donc, une fenêtre qui se referme mais cette fois-ci c’est une porte qui s’ouvre puisque vous vous lancez sur la grande toile, et donc ouvert au monde désormais…

Exactement, il s’agit du site internet Yayatoo.com qui a pour slogan « La bonne affaire proche de chez vous », mais je préfère parler de son application que nous avons mise en place également. L’idée nous vient du fait que le Cameroun  voire toute l’Afrique en général baigne dans l’ère internet. Alors, au vue des expériences et de ce qui se passe ailleurs  on ne saurait rester à la traine. Voilà pourquoi il faut déjà se positionner sur des créneaux qui demain seront indubitablement porteurs. Yayatoo, j’y pensais même avant Blue Beans. J’ai vu des sites internet naitre devant moi et qui aujourd’hui sont devenus des mastodontes, alors je me suis dit : bah faut le faire.  à l’époque la bande  passante n’était pas trop ça. Voilà pourquoi j’ai attendu aujourd’hui pour véritablement lancer le projet. Aujourd’hui il y a une génération qu’on appelle « génération google », qui a appris à faire confiance à internet et c’est le moment de se lancer.

Mais qu’offre Yayatoo.com ?

Yayatoo.com c’est LA solution. Il a été pensé par moi et conçu par des ingénieurs camerounais. Sur cette plateforme vous trouvez vraiment tout : de la lingerie, de la gastronomie, des accessoires, des gadgets, on y fait également des rencontres, on s’y informe, on y poste des demandes d’emplois ou des offres d’emplois etc. Une vraie mine d’or, pour ainsi dire.

ET comment est-ce que vous capitalisez à travers cette plateforme ?

Disons que la rentabilité n’est pas immédiate quand on lance ce genre de projet, il faut déjà drainer une forte communauté de gens qui y croient et les fidéliser afin qu’ils y fassent des achats. On a également une partie dite « Classique » qui est gratuite à vie (on y poste les annonces gratuitement). Mais il y a des parties « Premium » et « Prestige » pour ceux qui sponsoriseront (parties payantes 9000 f cfa/mois) leurs annonces. Bien évidemment, leurs annonces seront les plus mises en avant. On aura des revenus publicitaires probablement. Là nous sommes au Cameroun, mais plus tard nous gagneront les pays comme la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Sénégal etc. La version anglaise de notre projet est en cours.

Et quelle est la particularité de votre plateforme ?

La particularité est qu’on filtre toutes les annonces qui arrivent sur le site. On tient à la crédibilité de notre projet alors on fait tout afin de rassurer au maximum notre clientèle. Quand  vous serez sur la plateforme, vous vous rendrez compte qu’il y a de plus en plus de camerounais de la diaspora qui vendent des produits via le net pour le Cameroun. Alors on a des espaces boutiques virtuelles pour tous ceux de la diaspora. Permettez-moi de préciser que nous ne sommes pas un site de e-commerce, mais plutôt une place de marchés, on met en relation les vendeurs potentiels et les acheteurs potentiels.

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