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La Télévision Belge accuse les camerounaises de tueuses de maris belges.

Le magazine judiciaire Devoir d’Enquête de la Radio Télévision Belge Francophone (Rtbf) n’y est pas allée de main morte en titrant son édition « 16 mariages, 14 enterrements » dans la soirée du Mercredi 20 Novembre dernier; dans son contenu, une récente enquête menée au Cameroun qui fait état de morts suspectes des ressortissants belges qui selon la chaîne, n’avaient commis pour crime que leur fort désir de refaire leur vie en terre camerounaise avec des Camerounaises.

Accusation

A en croire ce rapport, depuis 2005 (date à laquelle survint le premier cas suspect), « 16 » ressortissants ont entrepris l’aventure nuptiale, et « 14 » d’entre eux ont trouvé la mort… Ledit rapport ne s’arrête pas là, il affirme que ces décès ne seraient aucunement survenus de façon naturelle, mais des suites d’ « empoisonnements » !

Ces enquêteurs, Belges, révèlent également que « ces » démarches macabres visent à dépouiller les victimes de leur argent avec l’espoir de toucher leurs héritages ; des propos que tiendra également la présentatrice dudit Magazine, Cathérine Lorsignol, lors d’une interview à elle accordée par le site Lavenir.net

Le reportage est alors stupéfiant ; tout commencerait par un tchat sur internet, suivi d’un voyage au Cameroun pour officialiser l’union, puis surgi (bizarrement) une « maladie », qui va déboucher sur la mort. Une situation qui n’a pas manqué de déclencher l’ouverture d’une série d’enquête judiciaire par le Parquet de Liège, comme le corrobore la présentatrice.

Ce qui cloche

Toujours selon la journaliste, les autorités Belges auraient pu se rendre en terre camerounaise si seulement la procédure n’était pas si compliquée ; elle ne manquera pas au passage d’indexer le pays « Afrique en Miniature » en de termes assez durs : « C’est un pays très corrompu avec qui il n’y a pas d’accords bilatéraux ». Elle va néanmoins rejeter les soupçons d’existence d’une quelconque organisation criminelle derrières ces assassinats ; pour elle, c’est ni plus ni moins « un business personnel pour ses femmes… »

L’ambassadeur du Royaume de Belgique, M. Jan de Bruyne, n’a pas souhaité donner suite aux mails à lui adressés par certains de nos confrères, à la préoccupation de savoir si les autorités belges étaient réellement informées de la situation, auquel cas quelles dispositions auraient été prises, si possible avoir la liste des victimes.  Jusqu’à la semaine dernière, joint au téléphone, à la place de l’ambassadeur, c’est plutôt une voix féminine qui répondra en soulignant que si les mails ont été adressés à la bonne adresse, ce dernier les auraient reçu, mais qu’elle n’est habilité à le lui rappeler. Un « silence » qui jette somme toute un doute sur les « révélations » de la Rtbf…

Conséquences

Une situation qui ne va pas manquer de soulever des vagues de contestations des milliers de camerounais dans le monde ; ces derniers décident alors d’investir les réseaux sociaux pour manifester leur aberrance, surtout qu’on ne notait aucune ombre de présomption d’innocence dans ledit documentaire… Que des accusations !!! Pire, le témoignage d’un belge marié à une camerounaise vient trancher net la mauvaise foi de « ces » quelques belges dont on ignore les réelles motivations : « Je suis marié à une camerounaise, et depuis, rien à dire ; c’est surtout l’Etat Belge qui nous créé des ennuis », confiera Pascal Laborie ; ce dernier n’a pas voulu en dire plus. D’autres encore (africains cette fois-ci), dénonceront les pratiques inhumaines dont sont victimes les africains en général et les camerounais en particulier (hommes comme femmes) qui succombent à ces bourreaux de sexe et autres expériences tordues. « Un mort est donc un mort, il n’y a pas de mort supérieure ni inférieure », finira un internaute.

En territoire Belge, c’est la peur qui gagne les rangs camerounais ; Paulin F., Doctorant en Sciences Sociales à l’Université de Louvain Laneuve de Bruxelles confie alors que depuis la diffusion dudit documentaire, « le Cameroun est fichu aux yeux des belges ». Ce dernier confiera à son frère resté au pays que « Je me demande si la fin du Mois va nous trouver ici, sans qu’on ne soit expulsé. Il faut beaucoup prier car l’heure est grave ! ».

Côté Consulats de Belgique (Douala et Yaoundé), tout serait même mis en œuvre pour limiter au maximum l’accès des camerounais en territoire Belge.

Affaire à suivre…

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