Fête de la Musique - Ngaoundéré : Mobilisation exceptionnelle des artistes

On a eu droit à une touche d’innovation à cette édition de la fête de la musique 2016 dans la capitale régionale de l’Adamaoua. Les organisateurs ont décidé de répartir les artistes en fonction de leur signature scénique dans les espaces culturels les plus actifs de la ville. Si les trois concerts organisés étaient les points culminants de cette célébration, des manifestations ont tout de même été organisées avant. Dans la matinée du 21 juin, les artistes ont d’abord effectué un investissement humain à l’hôpital régional de Ngaoundéré. Un acte d’hygiène, mais également de salubrité, qui a marqué positivement le personnel, comme les patients de cette structure hospitalière. Un défilé carnavalesque a ensuite pris le relais dans les artères de la ville, au grand bonheur des populations. Plus tard dans l’après-midi, une conférence sur les métiers de la musique, animée par Zalazoulou et Walter Amadjouldé, s’est tenue dans la salle des fêtes de la communauté urbaine de Ngaoundéré, où le gouverneur de la région de l’Adamaoua a présidé la cérémonie de lancement des festivités. S’adressant aux artistes, le gouverneur de la région de l’Adamaoua a salué la mobilisation exceptionnelle de ces derniers, tout en leur rappelant la détermination du gouvernement dans l’encadrement et la formation des artistes. La fête connaitra son paroxysme à partir de 19 h. Trois scènes ont à cet effet attiré l’attention des mélomanes. La scène du Marhaba Village a ainsi abrité un concert live au cours duquel le public présent a pu apprécier les prestations de nombreux artistes invités, à l’instar de JP Matou, Fatie Salma, Zalazulu, Selangaï ou encore Esther Soumaye venue de France, pour la circonstance. De son côté, le Club musique de l’université de Ngaoundéré a fait la part belle aux musiques urbaines, à travers un concert ouvert au public universitaire. Au lieu-dit «Carrefour Baden Baden», l’amical des DJ du Cameroun a, pour sa part, convié une dizaine de génies des platines. Ceux-ci ont d’ailleurs offert au public une ambiance qui a duré une bonne partie de la nuit.

Par Ebah Essongue Shabba │L’Oeil du Sahel