Moluh Seïdou : « Avec le SIARC nous avons eu beaucoup de contacts ».

M. Moluh Seïdou on vous sent plutôt vigilent, aux côtés de vos exposants…

Bien sûr ; la raison de ma présence en ces lieux ne saurait en être autrement. Nous sommes venus représenter valablement notre GIC et nous faire beaucoup de contact, surtout veiller à ce que nos œuvres puisse attirer autant de monde que possible.

Avant de continuer, où vous trouver exactement à Foumban ?

Notre siège se trouve à Foumban, tout juste derrière le palais du Sultan ; nous sommes facilement repérables en tout cas, et nous répondons au 96 03 53 89.

C’est votre première fois au salon International de l’artisanat du Cameroun ?

Non, c’est notre deuxième participation.

Comment fonctionnez-vous au sein de votre GIC et depuis combien de temps existez-vous?

Nous travaillons beaucoup plus en famille en aidant les jeunes en groupes de 10 ou 15 personnes. Nous existons depuis deux ans déjà.

Puisque c’est une histoire de famille, il n’est pas très évident d’intégrer l’association si l’on n’est Bamoun ?

Non, ce n’est pas ce que j’ai dit ; nous accueillons tout le monde. Actuellement si vous nous rendez visite, vous verres des bamilékés, les bamouns, les bamendas, bref toutes les tribus confondues.

Pour une deuxième participation au SIARC, qu’en gardez-vous comme souvenir jusqu’ici ?

Déjà beaucoup d’expérience acquise ; il y a aussi le fait que le gouvernement camerounais nous aide beaucoup. Je trouve que c’est de plus en plus bien organisé, par exemple quand je suis arrivé c’est d’autres personnes qui se sont précipitées pour m’aider. C’est vrai que des petits problèmes ne manquent pas, mais c’est sans conséquence majeure. Alors nous sommes toujours prêts à revenir.

Depuis que vous exposez, avez-vous reçu beaucoup de visiteurs ?

Ils sont très nombreux à visiter notre espace; hier déjà c’est des lycéens qui se sont immobilisés devant nos œuvres, il y a eu aussi des étudiants qui n’en finissaient pas de prendre des photos (rire). C’est très rassurant de voir que nos visiteurs se comptent surtout parmi les jeunes, car notre but c’’est aussi de leurs démontrer qu’il ne s’agit que d’œuvres d’art et non de totems et autres objets mystiques.