Cinéma

Frank Olivier Ndema : « je ne cesserai de dire merci… »

Bonsoir M. le Délégué Général des RIFIC, le festival a commencé aujourd’hui mais comment ça se passe déjà ?

Ça se passe très bien. Le festival a effectivement commencé et un atelier de formation a débuté depuis le 06 novembre avec Françoise Ellong, Jean Marc Cédot qui vient de la France et le Camerounais Ralain Nganmo, sur le scénario et le son. Nous avons donc lancé aujourd’hui le festival dans le cadre des projections cinématographiques, c’est pour ça que nous ne l’avons pas fait avec faste. Nous avons Ruben qui est arrivé de la Guinée Equato grâce au partenariat avec l’Institut Goethe. Nous avons Nathan qui est là, qui est en charge par le festival, qui vient de Buea. Donc, officiellement, les projections ont déjà commencé ce  jour et nous pensons que nous avons utilisé une vraie technique à nous, qui est de mettre en place plus les réseaux sociaux, plus les partenariats avec culturEbene par exemple. Et ne pas imprimer que les billets d’invitation ! Et, nous sommes satisfaits parce que la salle est sombre et il manque même des places ! Ça prouve que les NTIC sont bien suivies. Les réseaux sociaux marchent bien au Cameroun.

Comment ressentez-vous l’engouement du public à l’égard des films diffusés aujourd’hui ?

Je suis totalement satisfait. Ça prouve que l’équipe de l’Association Sud Plateau a travaillé d’arrache pied parce qu’avec ce public là, ils sont demandeurs d’un certain type d’image. Vous voyez qu’ils se sont extasiés à tous les coups. On se croirait sur un terrain de football. Donc, ça nous ravive encore plus dans le travail que nous faisons sans moyens ! Et, nous sommes extrêmement contents que ce public là qui est très nombreux… nous profitons encore pour leur dire merci ! parce qu’à travers toutes leurs différentes critiques et suggestions sur notre page, ça prouve que leurs attentes sont comblées et, vraiment nous sommes satisfaits.

Vous avez également le soutien, non des moindres, celui du Délégué Général des Ecrans Noirs, en la personne de M. Bassek Ba Kobhio, qui est toute de même le summum en termes de cinématographie au Cameroun et celui de l’Institut Goethe, etc. quelles est votre opinion, votre sentiment par rapport à cela ?

Je dirai que pour un festival qui traite uniquement du court métrage, il faut vraiment être ancré dans le cinéma et avoir le soutien de l’Association Ecrans Noirs, à travers M. Bassek et M. Epee qui sont là ce soir, c’est une preuve concrète que le travail que nous menons est suivi à ce stade là. Parce que je précise que Ecrans Noirs depuis la première édition, a décidé de parrainer l’Association Sud Plateau. Et, le Goethe Institut, effectivement c’est depuis la première année qu’ils nous ont suivis. Donc, ce sont des partenaires institutionnels et associatifs que nous ne cesserons jamais de remercier. Parce qu’il arrive qu’au Cameroun, nous ne sachions pas souvent reconnaitre le talent et le travail des autres. Nous respectons ce fait là, je tiens aussi à dire que c’est grâce à l’Association Ecrans Noirs que nous avons pu débloquer certains blocages au niveau des visas de nos invités qui arrivaient. Il a suffi d’un ou deux coups de fil, et voilà ça a pu résoudre ces petits soucis. Donc, je ne cesserai de dire merci et puis, nous osons espérer que nous comblons leurs attentes. J’espère parce que je vois que le public est présent. Et, nous essayons de faire le maximum d’efforts pour ne pas décevoir ce public là et ces partenaires institutionnels.

Le festival débute tout juste, qu’est-ce que vous promettez pour la suite des événements à ce grand public ?

Beaucoup de bonnes choses parce que les films que nous avons choisi sont d’une certaine qualité. Il y’a le colloque qui se tient le 13 novembre, pour Développement du cinéma et politiques publiques, vous avez les projections uniques des courts métrages allemands. Vous avez la réunion des Délégué Général du cinéma… Mais, vraiment c’est de venir voir les films parce que les films sont d’une trempe. Vraiment au dessus de la classe cette année.

Votre mot de fin ?

Je remercie ce public là, je remercie ces partenaires qui ne cessent de soutenir le festival et, j’annonce que la 10ème édition sera extraordinaire parce que fêterons ça au Boulevard du 20 Mai. 

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