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Moussa Badjam : « Je veux éclairer et valoriser la culture du Grand Nord Cameroun avec le Cinéma… »

Né en 1988 à Figuil dans le Nord-Cameroun, Moussa Badjam a grandi à Kola dans la région de l’Extrême Nord. Ambitieux et tenace, il est le fruit de l’espoir d’une génération, du travail acharné. Parcours atypique, Moussa Badjam est producteur et ratisse toutes les issues afin de se faire une place dans le milieu du cinéma camerounais puis mondial. Chose qu’il sait, pas du tout aisée. D’ailleurs en mettant sur pied sa propre maison de prod le groupe « Badjam Numerique », avec les efforts qu’il fournit, il a pu produire son tout premier film « Apparence Trompeuse », qui ne passe guère inaperçu. Le réalisateur, young entrepreuner PDG, Moussa Badjam nous dit tout à propos de son film et partage avec nous sa jeune expérience.

Bonjour Moussa, comment vas-tu ?

Très bien. Merci.

D’où t’es venue l’envie de réaliser un film?

En effet, l’envie de réaliser un Film a toujours été mon rêve. Enfant, j’ai toujours été un amateur de Cinéma et un fervent  admirateur des Acteurs Africains en général et camerounais en particulier. Mon enfance difficile dans l’une des  Régions les moins développées de notre pays m’a plongée dans une entreprise Titanesque : celle d’éclairer les difficultés de la vie dans cette partie du pays et de valoriser son peuple et sa culture.

Quels sont les thèmes abordés dans ton récent film « Apparence Trompeuse » ?

1er thème : j’ai choisi de mettre en exergue la quasi inexistence de l’eau potable dans cette localité. 2e theme : Déplorer la cupidité et l’hypocrisie d’une partie de la population sans doute à cause des conditions de vie qui y sont très difficiles.

Dans quelles conditions ce film a été tourné?

Conditions économiques : le financement et la logistique ont été à ma seule charge car n’ayant pas pu trouver un mentor. Vous comprendrez pourquoi le film a été réalisé dans des conditions difficiles. Conditions Humaines : Mes acteurs ont été recrutés sur place après un casting dont j’étais moi-même le superviseur.

Pourquoi avoir fait le choix de tourner en français plutôt qu’en langue locale?

Je ne produis pas un film de portée régionale ni nationale ni africaine mais un film dont l’impact sera mondial.

Y’a-t-il déjà des gens intéressés par le projet?

Mon film est bien apprécié par mes proches et par ceux étrangers qui le dégustent. Mais comme tout réalisateur débutant, l’appui d’un mentor sera très capital dans le lancement de ma carrière.

En Conclusion, As-tu d’autres projets ?

Nous avons des projets de films de long métrage et Nous remercions CulturEbene pour  l’opportunité de visibilité qui nous fait beaucoup de bonheurs ; avec votre permission je profite de l’occasion pour tendre la main à toutes les personnes sensibles au Cinéma. J’allais dire au Ngomna pour le soutien. Je vous en remercie.

 

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