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Cameroun : Yannick Noah, un as du business

Sportif, artiste mais aussi homme d’affaires, la star est en train d’investir dans la construction de logements de luxes à Yaoundé.
Populaire et charismatique, Yannick Noah a longtemps fait saliver les marques, qui se sont battues pour associer leur image à la sienne. Entre 2005 et 2006, il n’hésite pas à poser en caleçon sur 10 000 Abribus pour le compte de la marque suisse Sloggi. Coût du contrat portant sur deux campagnes d’affichage : 300 000 euros, empochés par la star.
L’ex-athlète est également resté fidèle au Coq sportif, qui l’habillait lorsqu’il a brandi la Coupe des mousquetaires, récompensant le vainqueur de Roland-Garros. En 2007, il est même entré au conseil d’administration de l’entreprise, tandis que son fils Joakim, alors pivot des Chicago Bulls, a décroché un contrat de 6 millions de dollars pour en être l’un des modèles.

Investisseur immobilier à Yaoundé

L’air de ne pas y toucher, l’ex-roi du service-volée est pourtant un redoutable homme d’affaires. Il contrôle une myriade de sociétés aux noms commerciaux évocateurs, à l’instar d’Etoudi Spectacles, Etoudi Éditions, Papa Yamba (immobilier), Nlonkak (arts du spectacle). Son nom est un sésame qui ouvre les portes.

Au Cameroun, il a obtenu le soutien des autorités politiques pour la construction de 500 logements de haut standing non loin du centre-ville de Yaoundé. Coût estimé : 60 milliards de F CFA (91,5 millions d’euros). Le coup de pouce est assez rare pour être relevé : l’État a déclaré d’utilité publique le terrain choisi pour abriter ce bloc de logements jouxtant le parc Kyriakides.

Le projet, dont la livraison est prévue en 2019, vise une clientèle aisée issue de la diaspora ou de la bourgeoisie locale, avec des prix oscillant entre 60 000 et 300 000 euros, autant dire hors de portée du Camerounais moyen.

LA TENTATION FISCALE EN SUISSE

Quand ils ne sont pas sur le continent, les membres du clan Noah se retrouvent dans leur base de Feucherolles, dans les Yvelines, près de Paris, au sein d’une vaste propriété comportant notamment un bois et un lac.

Mais Yannick n’a pas toujours vécu en France. Entre 1991 et 1993, il s’est exilé – fiscalement – à Montreux, en Suisse. Convoqué en 2012 par une commission d’enquête sénatoriale, il a avoué avoir été angoissé par la baisse de ses revenus en fin de carrière. Au bout de deux ans, il revient en France et y paie aujourd’hui l’impôt sur la fortune.

Georges Dougueli / jeuneafrique.com

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