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Michel Ongla : « La formation intellectuelle n’a pas forcément besoin de mille »

Est-ce qu’on peut revenir sur le thème choisit cette année dans le cadre de l’atelier qui commence aujourd’hui ?

Pour cette édition, la formation porte sur la « Gestion de la sécurité des spectateurs dans les manifestations publiques : Le cas d’un festival » ; il n’ait plus besoin de rappeler ici l’importance ou la nécessité d’une telle formation, il suffit d’observer l’environnement socioculturel du Cameroun, vous vous rendrez compte que la sécurité est le poste le moins budgétisé dans les évènements culturels. On y pense généralement à la fin et on se retrouve dans des situations où l’organisateur fait la navette en justice, parce que poursuivit par des spectateurs blessés.

Qu’espérez-vous à la fin de cette formation ?

Le souhait pour nous à la fin de cette formation c’est de mettre à la disposition (comme on l’a toujours fait) des promoteurs d’évènements culturels, des jeunes compétents  capables de réfléchir sur la gestion de la sécurité et capables de comprendre le comportement des foules.

Là nous sommes toujours dans du théorique, mais concrètement qu’en sera-t-il du financement ?

Je vous comprends bien ; mais écoutez, la question sur la sécurité est très vaste, et je ne saurais me permettre de dire qu’à la fin de cette formation nous en aurons balayé l’essentiel ; c’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons désigné ce séminaire « séminaire d’imprégnation », nous y donnons les premières lignes afin que chacun sensibilisé, puisse lui-même approfondir ces connaissances dans le domaine. Nous à notre niveau au festi-bikutsi, nous nous engageons à approfondir chacun des sous-modules qui seront développés ici. On peut le faire en 5 ans, pourquoi pas ? Afin que la question de la sécurité soit prise au sérieux ; nous n’allons, bien sûr, pas nous arrêter à ce niveau, nous lancerons un appel à l’endroit des établissements en charge des organisations d’évènements et nous sommes convaincus qu’au bout il y en aura, des personnes compétentes en matière de sécurité des spectateurs dans des évènements.

C’est parti pour combien de jours ? Quelles seront les autres ponctuations ?

C’est parti pour quatre jours et aujourd’hui nous allons nous attarder sur le premier module qui porte sur l’origine juridique des cadres de manifestations publiques, demain nous aurons un module sur la psychologie des foules, après demain (Mercredi) nous allons travailler sur l’organisation des secours, et Jeudi nous clôturerons avec l’accueil des participants et l’organisation de la sécurité, c’est-à-dire le service d’ordre. Mais je précise encore que malgré ces quatre modules nous ne pouvons pas balayer la question de la « sécurité » qui est fonction de l’évènement, qui est fonction du lieu, qui est fonction de la cible.

Nous constatons un effectif réduit à ce rendez-vous, déjà pourquoi ? Et Quels ont été les critères ?

Vous savez, la formation intellectuelle n’a pas forcément besoin de mille personnes ; nous avons besoins de personnes qui vont impulser le changement, et dix personnes c’est pas petit. On pense mieux quand on est peu. Pour ce qui est des critères, nous nous sommes penchés sur le professionnalisme, la volonté et surtout la fréquence des participations aux évènements.

Et quelle sera la suite ?

A la fin du séminaire nous comptons mettre à la disposition des participants une base documentaire qui leurs permettra d’acquérir plus de connaissances ; nous resterons également en contact avec afin qu’à chaque fois qu’ils éprouveront un quelconque besoin en la matière, nous puissions leurs apporter un peu de lumière.

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