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Patricia Dika : « Le Cameroun est le premier producteur mondial de Bassistes »

 Il s’agit là, de quatre générations de bassistes camerounais dont les biographies et les palmarès donnent envie de s’y mettre. Les expositions-phots dans les villes de Yaoundé et Douala illustrent la force du travail effectué en aval par la Commissaire de cette exposition. Suite à la conférence de presse, quelques questions ont pu être répondues par Patricia Dika, au cœur de cette initiative nouvelle.

Bonsoir Madame Patricia Dika, mais quelle est la date de création d’Inno Tempo ?

Innov Tempo est né il y’a deux ans, en 2011. Mais les premiers projets c’était surtout des projets d’édition. Et puis, est venue comme une inspiration divine, ce projet de « Génération  Bassiste » camerounais. Donc, j’ai mis en sommeil, tous les autres, pour privilégier celui-là, afin de permettre aux jeunes générations de se dire que leur grand frère, ont eu des chances, ils veulent leur donner un espoir. Et je me suis attelée ce projet et ceux qui ont répondu présent, nous avons poursuivi l’aventure et voilà aujourd’hui le résultat est là.

Vous avez commis la prouesse de réunir autant de noms, ce qui n’a jamais été fait, mais dites-nous combien de temps cela vous a-t-il pris pour réunir tous ces virtuoses ici présents ?

Disons qu’en fonction des disponibilités des uns et des autres, parce que c’est des personnes très sollicités avec des agendas bien chargées, nous avons commencé depuis le mois de mars, à prendre des rendez-vous dans le studio d’Alain Herman à Paris, et donc c’est comme ça que les uns et les autres, pour ceux qui pouvaient, ont répondu. Mais c’est un travail de longue haleine. Le plus important, c’est de se dire, une fois qu’on a donné son accord de principe, on s’oblige à trouver le temps de venir. Mais, vraiment ce qui me tient à cœur, c’est que les jeunes générations sachent que tout est possible. Et, ils sont là pour ça.

Vous avez intitulé le projet « Vive la Basse », pourquoi Vive la Basse ?

La Basse, c’est un peu comme la Kora en Guinée ou au Cameroun, le Mvet. On peut penser qu’elle  est attachée à une certaine région, mais pas du tout, ce n’est simplement culturel. Et, aujourd’hui le Cameroun est reconnu comme le premier producteur mondial de Bassistes. Un article de 06 pages nous a été consacré grâce à cet événement par le magazine américain, sa partie africaine « Forbes Afrique », pour dire que le talent des Bassistes africains est mondialement reconnu. Donc, c’est à nous de prendre soin de ces trésors.

Le vernissage a commencé pour ainsi dire à Douala déjà, mais pourquoi n’avoir pas vulgarisé un peu plus le truc à Yaoundé également ?

Je dois dire que c’est un premier événement, et que ce n’était pas évident de mobiliser tous les médias, même si on en a fait quelques-uns. Et que cet après-midi, on aurait aimé avoir pleins d’écoliers pour une séance de dédicace, mais ce n’est que partie remise.

Est-ce que pour les années à venir vous prévoyez de plus belles choses, de meilleurs résultats ?

S’il plaît à Dieu, oui ! Mais c’est sûr que les projets, on en a. moi, j’ai toujours dit en rigolant que les camerounais sont assis sur leur trésor. Mais, on est vraiment assis, ce pays qui est au cœur de l’Afrique est assis sur ses trésors. Maintenant, il faut les valoriser. Donc, pour les années à venir, s’il plaît à Dieu, je pense qu’on fera encore de belles choses. Si on arrive à réitérer déjà cette exposition photos encore l’année prochaine, je pense qu’on aura réussi notre pari.

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