InterviewMusique

ZAM Martino : « Je suis un citoyen du monde et ma musique se veut Universelle tout en incluant la musique ekang du sud cameroun… »

Bonjour ZAM Martino, merci d’accorder cette interview à Culturebene, en quelques mots pouvez-vous-vous présenter à nos internautes ?

Bonjour, C’est moi qui remercie culture ébène. je m’appelle Zam Martino et mon nom de famille est Ebale je suis du sud cameroun donc Bulu et j’ai grandi à Yaoundé alors que je suis né à Garoua dans une famille d’intellectuels pédagogues avec une grand-mère chanteuse traditionnelle et une mère chanteuse spirituelle mon papa Ebale Moise qui travaillait à la présidence de la république est décédé quand j’avais tout juste 9 ans nous sommes à la base 11 enfants.

Comment êtes-vous arrivés à la musique, parlez-moi de vos débuts…

Je suis arrivé à la musique déjà étant bercé par les chants de ma grand-mère et aussi par la dynamique artistique indirecte par maman, entre les chants de l’église et ceux des répertoires de chant traditionnel du sud cameroun. J’ai donc malgré moi une base traditionnelle de chant dès l’âge de 5 ans. Ensuite j’ai 19 ans lorsque je rencontre Nkembe Pesok qui me forme pendant 3 ans aux chants Blue et à la composition musicale pop afro urbain, je signe un contrat en tant que chanteur de studio et auteur compositeur, Je démarre une carrière de chanteur. Chorégraphe Avec nyanga danse, je continue malgré tout à travailler la voix en parallèle. Arrivé en Belgique en deux mille je commence une formation en chant classique pendant 3ans, je suis alors remarqué par un promoteur dans une structure culturelle Belge qui me fait prendre conscience de la particularité de ma voix Avec différente technique. C’est alors que je me lance dans une carrière de chant Avec en 2012 mon premier album.

Vous êtes chanteur, danseur, chorégraphe styliste et percussionniste… comment arrivez-vous à gérer tout cela ?

Je suis artiste multidisciplinaire déjà je remercie l’univers de m’avoir donné tous ces dons qui me permettent de remplir ma mission ici-bas. Si vous observez bien ces différentes disciplines sont liées. Le chant et la danse sont complémentaires et sont accompagnés par la percussion, le stylisme est très important pour souligner le look d’un artiste. Donc j’utilise souvent toutes ses disciplines au service d’un seul spectacle chorégraphique ou de musique tel est d’ailleurs mon objectif : construire un spectacle mettant en valeur toutes les disciplines à l’image dès grands spectacles à l’américaine. Nous les africains avons un potentiel pour faire tout aussi grand, j’y crois fort maintenant il est en effet pas possible de suivre deux lièvres à la fois, la crainte c’est d’être dispersé, c’est pour cela que je dois rester très concentré et optimiser tout sur le moment. Pour l’instant les disciplines qui sont mises en avant sont la danse et la musique en insistant sur mon retour au cameroun en tant que chanteur danseur étant partie en tant que danseur chorégraphe.

En 2012, vous vous lancez dans la musique, quel est votre style musical et quels sont les thèmes que vous abordez dans vos chansons…

Je fais de la musique à tendance jazz ethnique World et afro urbain. Je suis un citoyen du monde et ma musique se veut Universelle tout en incluant l’essence de la musique ekang du sud cameroun

Je chante les rituels tout en racontant l’histoire de l’humain ici-bas. Ses combats et ses joies je voudrais par ma musique inspirée à l’élévation de la conscience. Ma musique a également un message qui me vient du boudhisme que je pratique depuis 24 ans chérir et respecter chaque personne.

Quel regard portez-vous sur la musique camerounaise, vous qui êtes hors du pays depuis quelques années ?

Les camerounais sont de très grands musiciens et je suis fière d’être camerounais mais je pense que nous subissons tous les influences de la rumba congolaise et du coupé décalé et maintenant des musiques nigérianes. À un moment donné on se perd un peu dans ce chao on doit trouver notre vérité en nous et la partager de manière authentique, néanmoins nous avons des valeurs montantes la relève est là. Par contre je pense qu’un chanteur devrait beaucoup travailler sa voix avoir une hygiène de vie qui permet un rendement meilleur à fin que certain rythme tel que le bikutsi qui est pour moi un symbole d’émancipation de la femme notamment permet d’être au-dessus de la censure, quand on écoute comment nos chanteuses défient les tabous et parlent des sujets de provocs. On a également le makossa et le ben skin qui sont des musiques qui dominent la vie urbaine et on a aussi la tendance rap pour un public très jeune. Encourageons les chanteurs à faire du live.

La Société Camerounaise des Droits Voisins (SCDV) a été créée il y a quelques semaines, Aladji Touré en est le PCA. ZAM Martino s’est-il inscrit ?

Je suis content pour le cameroun tout en disant FELECITATION à Aladji Toure je m’inscris au plus vite pour montrer l’exemple.

Avec toutes ses expériences que vous avez accumulées aussi bien dans la danse que le chant, ne pensez-vous pas venir partager avec vos jeunes frères au pays ?

Bien sûr que ma priorité c’est de donner à la jeunesse, déjà je collabore avec un jeune promoteur Franck Malouma avec lequel nous avons pour projet de créer un moyen de soutenir les jeunes talents camerounais. Je pense que nous de la diaspora devrions apporter notre expertise aux jeunes structures de management pour renforcer le suivi de la création artistique sur place. Et avec nos partenaires en Europe nous étudions sérieusement la question.

D’autre part je suis conscient de ce que je peux apporter aux chanteurs et danseurs sur place grâce à la pédagogie que je propose en voix et mouvement afin d’optimiser le rendement artistique qui passe par la connaissance de son corps et de sa voix comme instrument de travail en apprenant à connaître ses limites pour durer dans sa discipline car souvent on arrête vite quand on utilise mal son corps ou sa voix et l’on peut même se faire mal. Donc je viendrais au cameroun, déjà je suis là par ma promotion, même si je ne suis pas là physiquement.

Que devient votre compagnie « Nyanga dance » ?

J’ai installé la compagnie de danse en Belgique au nom de nyangazam site www.nyangazam.be. Nous nous occupons de la formation, de la promotion et la production en danse, musique et ses dérivés. Pour des raisons administratives on doit se mettre en société. En Belgique j’ai continué à créer des fou des solo ou des chorégraphies à plusieurs notamment pulsions vital 10 danseurs. Je me suis aussi spécialiser dans l’art et société avec l’impact de l’art pour permette le bien-être et améliorer la société. J’ai créé un 12 nez de chorégraphie et je Fais depuis 2009 un travail de coopération nord-sud Belgique-Burkina Faso pour un échange culturel dans le but d’optimiser la carrière des jeunes danseurs internationalement.

Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter pour cette année 2017 ?

Souhaitez-moi le bonheur, la force et la liberté

Quelques conseils pour des jeunes qui veulent suivre vos pas ?

Aux jeune qui suivent mes pas je leur dit que je suis artiste pour inspirer le plus de personnes vers la création de valeur et non pour être une star car dans la vie ce qui compte c’est combien de personne pourrons nous dire merci lors de notre mort. Donc le talant ne suffit pas il faut le travail et surtout la bonne fortune qui est créer par nos actions pour le bien. Jeune, soyez des personnes de valeurs en créant le bonheur et la joie autour de soi. Voilà mon message aux jeunes.

Pour ceux qui veulent me contacter tel a Bruxelles 0032476383974 mon facebook : zam martino ebale

Mon site www.zammartino.be

Contact au cameroun : Franck Malouma du label Denzel Music Company / 237 695608538

ZAM Martino se prête au célèbre questionnaire de Proust

Votre vertu préfère : l’humanité

Le principal trait de votre caractère : la générosité

Ce que Vous préférez chez les hommes : la sensibilité

Ce que vous préférez chez les femmes : l’authenticité

Le principal trait de votre caractère : je suis déterminé

Votre principal défaut : je suis dure avec moi même

Votre personnage historique : Nichiren Daisonîn fondateur du boudhisme que je pratique, moine qui a vécu au 13e siècle au Japon et qui a récité nam myoho renge kyo le premier c’est une phrase qui nous permet de nous connecter avec ce qu’il y a de plus beau en nous et qui équivaut à l’univers.

Ce que vous ne supportez pas : je ne supporte pas le meurtre

L’être qui a le plus compté pour vous : ma mère

Votre meilleur souvenir : ma rencontre au Japon avec mon maître boudhiste Daisaku Ikeda, en septembre 2007

Votre Pire souvenir : l’annonce de la mort de mon petit frère Bebey en 2010 par ma mère au téléphone à 2h du matin. Bebey était beau, talentueux, intelligent, jeune. Il avait 33ans. Je ne cesserais de penser à Lui.

Votre devise : montrez à l’autre le résultat de ma révolution humaine qui inspirera l’autre à la création de valeur.

Votre Plat préféré : viande de bœuf grillé et riz

Votre signe astrologique : Je suis bélier

 

Commentaires

0 commentaires

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:

📸 INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficiel
🌐 FACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
🐤 TWITTER: https://twitter.com/culturebene
📩 EMAIL: culturebene@declikgroup.com
Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page