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Fally Ipupa : «Je suis issu d’une des plus grandes écoles : le Quartier latin, le Harvard de la musique congolaise. »

Alors que son tout nouvel album, « Tokooos » (un album à la sauce plus urbaine), cartonne dans le monde, Fally Ipupa démontre avec tact la puissance et la magie qui opèrent quand on multiplie les collaborations à la fois francophones et anglophones. Un métissage musical qui dose, au vu du succès que rencontre Dicap La Merveille. Le crooner congolais âgé aujourd’hui de 39 ans, dans cet album quatrième du genre, travaillé entre la France et l’Afrique voire les États-Unis, a choisi de s’écarter de la rumba (dont on peut lui reconnaître moult succès) pour un rythme plus moderne.

Baptisé « TOKOOS », en référence au lingala kitoko (ce qui est beau, bon), ce joyau musical a bénéficié du soutien et de la collaboration de Booba, MHD, R. Kelly, Wizkid, surfant à la fois sur du rap, l’afro-trap, le R’n’B ou l’afro-pop. Cependant, la tache noire est la chanson qui célèbre les « billets, le champagne et les filles faciles » ; de quoi corser encore plus ses rapports avec les « combattants » congolais, qui lui reprochent de faire du divertissement quand un pays à sang, qui souffre et étouffe;  le hustler est ainsi taxé être de mèche dans ce silence complice garni de divertissement, sur lequel trône le régime de Kabila. Ces derniers l’ont d’ailleurs empêché de se produire en concert le 22 juin dernier à Paris (Ndlr).

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