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G-Laurentine Eyebe Assiga : « Les journalistes doivent avoir une culture de la Mode »

Le comité d’organisation du Festival vient d’effectuer une première sortie médiatique ; que retenez-vous de cet échange ?

Je retiens déjà l’intérêt des hommes des médias porté sur la mode ; mais il faut reconnaitre qu’il y a pas mal de choses à régler quant à leur culture sur ce domaine. Sinon c’est déjà un réel engouement que nous constatons, parce qu’il faut bien le rappeler, la culture ne se limite pas qu’à la musique ou aux arts plastiques, il y a aussi la mode. Surtout que la mode ailleurs est assez représentative dans la culture de certains pays. Donc, je repars, pour ma part, de cet échange assez satisfaite.

On a tout de même pu remarquer que ce métier est assez complexe du fait de nombreux aspect et secteurs qu’il regorge ; seulement on se demande bien pourquoi n’y a-t-il pas assez de magazines ou de programmes à lui, consacrés. Selon vous, quelle serait la solution possible pour que les choses changent dans ce sens ?

Je crois honnêtement qu’il y a un grand travail qu’il faudrait faire sur les mentalités, autant du côté des créateurs de mode, autant du côté des journalistes. C’est une industrie qui est en pleine création au niveau du Cameroun et qui ouvre la route aux métiers nouveaux comme celui de « journaliste de mode ».

C’est assez nouveau ça chez nous…

Vous conviendrez avec moi qu’il y a longtemps on n’en parlait pas, on parle de journaliste culturel tout court. Alors il faudrait bien que les créateurs s’approprient leur secteur comme étant une industrie, parce que derrière une collection se cache toute une équipe de personnes qui maitrisent chacune son domaine. Après arrive l’étape du marketing, et qui dit marketing dit « promotion », dit « publicité » ; mais beaucoup oublient cet aspect et se limitent à leur atelier de couture. De même, la presse aussi ne se rapproche pas des créateurs pour essayer d’en savoir plus, or c’est un autre couloir qui pourrait intéresser le public aujourd’hui, et c’est même à elle que revient le gros du travail, dénicher les clients, faire connaitre les créateurs en relayant et en informant. Il faut donc revoir tout cela pour pouvoir mieux avancer. Tenez par exemple, dans les médias internationaux, quand parle de Fashion Week, tous y vont. Ils ont des émissions spécialisées et font tout pour promouvoir les créations.

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