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Maître Gims, « le Johnny de la musique urbaine », fait son entrée au musée Grévin

Maître Gims a désormais sa statue au musée Grévin. Son personnage de cire a été inauguré, en sa présence, lundi 2 octobre à Paris. Il s’agit d’une nouvelle marque de reconnaissance pour le chanteur qui est l’un des plus gros vendeurs de disques en France et qui se distingue par une personnalité plutôt atypique dans le monde du rap. Maître Gims a conquis le cœur des enfants et presque tout le monde l’adore parce qu’il ne fait pas usage d’insulte ou de gros mots dans la plupart de ses textes. Pour lui, le rap ne doit pas forcément sentir le bitume. Il est d’abord auteur-compositeur-interprète, ce qui n’est pas si courant dans le milieu. Mais ses détracteurs disent que ses textes sont du niveau du CM2 tout comme ses fans.

Gims a eu une enfance assez difficile. L’enfance de Maître Gims se situe quelque part entre Les Misérables et La Haine. Il n’a que deux ans quand sa famille quitte le Zaïre pour fuir le régime de Mobutu. Ils débarquent à Paris sans argent, sans papiers. Avec quinze enfants au total les parents étaient d’en placer d’autres à l’orphelinat dont Maître Gims. Le jeune homme passe alors sa jeunesse en famille d’accueil, puis de squat en squat. Malgré ses difficultés, il ne dit rien à ses amis. Un peu rêveur aussi, il se retrouve en échec scolaire, forcément. Quand son oncle cache de la cocaïne dans des yaourts à la fraise, il est tenté par le deal.

C’est la musique qui le sauve. En CM1, il prend part à un atelier rap où il rencontre l’un des membres de son futur groupe, Sexion d’assaut.

Toutefois, il a failli tout abandonner lorsqu’il s’est converti en Islam. Il devient prédicateur ambulant, il marche de mosquée en mosquée et va même jusqu’en Italie. Là, il doute. Finalement, il prend le large. Aujourd’hui, il en parle comme d’une secte. Marié depuis douze ans, il a quatre enfants. Des « gosses de riches », comme il dit. Gims se méfie derrière ses lunettes noires qu’il ne quitte jamais. C’est pour se protéger, dit-il : « Je ne peux pas être Maître Gims en permanence ».

Son pseudo a été emprunté dans des films d’action car son vrai nom c’est Djuna. Son prénom ? Ghandi. Impossible de faire du rap agressif avec ça.

Par Atti Mahamat Abana

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