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La BICEC se porte… MIEUX

#BICECjysuisjyreste ! C’est une nouvelle page qui s’ouvre donc pour la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC), filiale locale du groupe français Banque Populaire Caisses d’Epargne (BPCE). Ce Lundi 11 décembre 2017, la BICEC a offert un déjeuner de presse au Hilton Hôtel de Yaoundé aux fins d’humanisation et de personnalisation de la relation entre elle et les journalistes. Les folles rumeurs sur la BICEC relayées par la presse,  les dessous des détournements de fonds qui ont provoqué un lourd préjudice à la banque, mais aussi, des perspectives nouvelles, auront meublé cet échange franc et enrichissant…

Il a fallu une bonne douzaine d’années à quelques têtes du top management de la banque pour orchestrer de surprenantes défaillances de son contrôle interne à coup de surfacturations, qui causeront un gap  de plus de 50 milliards de F CFA, soit plus de 75 millions d’euros. Parmi les têtes tombées : Innocent Ondoa Nkou, le directeur général adjoint nommé vingt ans plus tôt par
l’État (qui détient 17,5 % du capital de la Bicec), Samuel Ngando Mbongue, le
directeur de la comptabilité et de la trésorerie, et quelques employés bien introduits dans le circuit… Un coup dur pour la filiale que dirige Alain Ripert, qui va essuyer depuis lors toutes les rumeurs, même les plus abjectes. Une certaine  presse l’a même annoncé démissionnaire, au point de lui prêter un conflit avec l’Etat du Cameroun. Ce 11 décembre 2017, à l’occasion du déjeuner de presse dans la cité capitale, ce dernier a tenu à recadrer les choses : Sur quelles connaissances de l’institution en question, sur la base de quels faits et sur quels chiffres se bases « ces » détracteurs pour propager de telles allégations? Des interrogations qui lui auront permis, ainsi qu’à ses co-panélistes, Jean-Baptiste Bokam (PCA de la BICEC) et Jean-Pierre Lavayer (Directeur général de BPCE), de lever les « doutes » et de dresser les perspectives de cette institution bancaire à la réputation assise : 55 ans que ça dure ! Au demeurant, des chiffres pour mieux étayer les lanternes : La banque revendique plus de 380 000 clients sur 39 agences dans le pays, avec plus de 700 collaborateurs. Que dire de ses multiples subventions octroyées, notamment son soutien à HYSACAM à hauteur de 11.5 milliards de F CFA, des crédits scolaires estimés à 21,2 milliards de F CFA (en 4 mois) en 2017, le financement de huit (08) coopératives agricoles pour le projet PIDMA, à hauteur de 778 000 000 FCFA… « Pour une banque qu’on annonce mourante et sans dirigeants, c’est plus que paradoxal ! La BICEC pour sa part dit avoir appris de ses erreurs, se dit plus forte que jamais et s’inscrit dans la durée. En 2017, fière de ses 55 ans, la BICEC a choisi de s’afficher avec des changements majeurs à savoir : une nouvelle dynamique communicationnelle, des festivités pour célébrer sa longévité, et des services beaucoup plus adaptés aux besoins d’une clientèle plurielle. Mais l’institution bancaire veut compter plus que jamais sur le sens de professionnalisme de la presse et s’est dite ouverte à toute question afin que cette dernière tire ses informations à la bonne source et que la vérité triomphe.

Autre bonne nouvelle, les dividendes pourraient très bientôt être effectifs, la banque annonçant une recette de 7 milliards de F CFA cette année 2017, et estimant celle de 2018 à 10 milliards de F CFA.

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