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Moss : « Ici bas chacun a sa chance »

Nous sommes rendus au terme de cette 14ème édition du FESCARHY, que pouvez-vous nous en dire ?

Déjà la quintessence du FESCARHY c’est ces gens qui viennent de divers horizons avec qui on peut non seulement échanger les contacts et les expériences, mais les projets peuvent  aussi naîtrent de ces rencontres. Bref, pour moi c’est le plus intéressant, ce cocktail artistique.

Après cette étape du FESCARHY vous prépareriez un certain nombre de projets, de quoi s’agit-il ?

Oui, les projets ne manquent pas ; il n’y a qu’à jeter un œil sur mon expo et vous verrez qu’elle est divisée en deux c’est-à-dire d’un côté des images qui ont trait avec 100% jeune, le journal bilingue pour lequel je travaille, et mes propres illustrations que je développe sans cesse. Des projets j’en ai tellement, seul Dieu me permettrait de les réaliser.

Il y en a un en particulier…

Oui, celui que l’Harmattan France s’apprête à éditer, il s’agit de Laff LAfrikain. Je ne vous en dis pas plus désolé (rire).

Comment avez-vous immergé dans ce métier ?

Je dirais que je suis tombé dans la potion magique comme Obélix (rire) ; non, sérieusement, mon papa a toujours été un grand fan de BD, du coup à la maison on avait plusieurs collections qu’on dévorait pendant les vacances sans modération. Alors très tôt j’ai été en contact avec ce monde des images, et comme je n’aimais pas lire, le dessin me fascinait beaucoup. Mes parents ont très vite compris ma passion pour le dessin, en lus ça m’a permet de vaincre ma timidité, et j’ai pu affuter mon style à mesure que les années passaient.

Comment vous retrouvez-vous à 100% jeune ?

Je vais dire qu’ici bas chacun a sa chance ; j’étais à l’université de Ngoa-Ekelle quand 100% jeune a lancé un concours pour recruter les illustrateurs confirmés ; c’est vrai que je n’en étais pas encore un, mais j’ai pris mon courage et j’ai postulé. Au final j’ai été retenu tout simplement (rire).

Et pour ce qui est des récompenses ?

Mon premier projet à avoir été récompensé est Zokpok en Algérie au Festival International de la Bande Dessinée d’Algérie (FIBDA) en 2009. Dans cet œuvre, c’est l’histoire d’un jeune adolescent dérangé par la puberté. Mon deuxième en 2011 c’était Noir Désir, où je retrace ma propre histoire car à un moment donné j’ai dû passer des épreuves assez sombres… Mais bien que Noir Désir ait connu un succès, il n’a jamais été édité, c’est beaucoup plus sur la toile que les gens l’ont consommé. Le troisième est sur le point de sortir à L’Harmattan, Laf Lafrikain.

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