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Dora Decca : « ce sera un moment de folie »

On sent déjà l’ambiance très vivante, faudra vraiment tout un bataillon de sapeurs pompiers pour éteindre l’incendie de ce soir…

(Rire) Vous ne pensez pas si bien dire ; C’est vrai que prester aux côtés de Grace ou de Lady, j’ai toujours fait ça, alors ce sera un moment de folie.

Un tout petit pincement au cœur quand-même ?

Oui, parce que Grace, ma grande-sœur, c’est elle qui m’a tenu par la main, j’ai fait ses kœurs et elle m’a emmené partout dans le monde, donc on aime travailler ensemble. Là on lie l’utile à l’agréable en faisant ce show, c’est plus pour le travail, mais je ne peux m’empêcher d’être touchée, car je suis non seulement à côté d’une bonne amie (Lady Ponce), mais aussi d’une sœur et maman (Grace Decca).

Alors, ce soir on consommera du « Belalo », le dernier album de Dora ?

On va consommer du Dora, c’est-à-dire 1, 2 et 3 (un peu des trois albums). « Belalo » c’est la trinité, c’est l’âme, l’esprit et le cœur, bref c’est le chiffre divin…

On sait qu’il y a Mô, Béba et Bélalo pour dire un deux et trois ; verrons-nous les déhanchements au degré 3 aussi ?

(Rire) Je ne le dirais pas ainsi, mais je préfère dire que c’est au public de m’y pousser au plus haut degré s’il le faut ; donc ils ont intérêt à jouer le jeu (rire). C’est vrai, Isaac est resté à Douala, mais sera là en esprit donc ça risque aller très fort tout à l’heure.

De très bons messages dans tes chansons à chaque fois ; cette fois-ci tu prône le mérite et l’intégrité car tu estimes qu’il n’y a pas de sot métier et qu’il faille être fier de ce qui nous nourri ; est-ce une histoire personnelle que tu racontes ? As-tu été victime de discrimination à un moment de ta vie ?

Pour être honnête, quand j’ai composé l’album, ce titre n’était pas dedans. Je vous ai dit que j’ai beaucoup vécu avec Grace, et chez elle il y avait une bonne ou femme de ménage… Bref, à chaque fois, une femme venait demander de l’argent à Grace et Grace lui a dit un jour de travailler comme femme de ménage et cette dernière a carrément refusé disant qu’elle ne ferait jamais une telle chose. Je pense que c’est de là qu’est partie le truc. J’ai repensé à cette histoire et j’ai décidé d’en faire un titre. Et puis il y a le fait que chez nous les SAWA on a tendance a toujours vouloir les métiers de Directeur et tout… Alors qu’on n’a pas toujours les compétences pour. Et moi je suis persuadée d’une chose, c’est que tant qu’on fait une chose par amour, on fini toujours par s’en sortir. En même temps il y a ce phénomène en Afrique aujourd’hui qui fait que malgré des années d’études, on n’arrive plus à trouver du travail. Donc c’est notre mentalité qu’il faut changer. C’est cet élan de sensibilisation que je mène. Là je m’adresse plus aux femmes, celles là qui attendent que l’homme fasse tout pour elles. Je pense que c’est dépassé tout ça. Rien ne vaut un travail fait par soi-même, même si on gagne peu.

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