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Krotal : «Le Cameroun est notre bien commun…»

Engagé dans la célébration de la semaine de l’engagement citoyen impulsée par Atelier 4 donc c’est la 6e édition, le Syndicat national des musiques urbaines du Cameroun et l’association jeunes et forts, le parangon du hip hop Krotal s’est confié à nous au terme d’une causerie éducative dont il était le principal orateur au quartier Biyem assi.

Nous sommes arrivés à l’explicit de cette causerie éducative où plusieurs thématiques ont été développées notamment le vivre ensemble, la sauvegarde de la paix, le civisme, pouvez-vous nous ressasser de manière succincte votre exposé ? 

Krotal : Les thèmes n’ont pas été choisis au hasard, ils sont liés à l’actualité qui prévaut au sein de notre pays. La sociabilité interculturelle, le vivre ensemble qui est le slogan à la mode actuellement .Par le biais des associations et chefferies, on s’est posé la question de savoir comment est-ce qu’on peut reconsidérer le tissu social en menant des actions communes de développement ? Comment est-ce qu’on peut arriver à resolidifier un socle sans que nécessairement  nous rencontrions le mur des lenteurs administratives. Parce-que les premiers acteurs de la cité ce sont les citoyens. Nous sommes des camerounais et quand on parle de Cameroun on parle d’un ensemble de loi et de règlements en vigueur, il faut revenir aux éducations de base, il faut revenir à l’éducation à la citoyenneté.

Lors de votre speech vous avez dit  qu’à votre époque il y’avait des cours de morale et de citoyenneté, aujourd’hui ces cours ont disparu c’est ce qui explique le manque de repères de jeunes, selon vous comment doit-on remédier à cette situation ?

– Krotal : Il faut un retour aux sources, car en dehors de l’éducation que nous ont donné nos parents, l’école a joué un grand rôle à notre époque, c’est parce que l’école  avait  du contenu, le respect des lois de la République et de ses semblables, l’on doit apprendre ça aux enfants dès le bas âge. Aux Etats Unis par exemple tous les citoyens connaissent la constitution américaine. Il faut que les gens comprennent le Cameroun n’est pas la propriété d’un individu, le Cameroun c’est pour nous tous, quelqu’un ne viendra pas de l’extérieur pour construire notre pays, nous devons prendre conscience et travailler ensemble.

La loi fondamentale de 1996 a fait du Cameroun un État Unitaire Décentralisé faisant des communes des piliers de développement près d’une vingtaine d’années après, l’on constate que cette décentralisation n’est pas effective, que pensez-vous de cela ? 

-Krotal : Je vais vous répondre comme un politicien bien que je n’en suis pas un, il faut savoir qu’il y’a la mise en place et la mise en application, l’État n’est pas comme nous , l’Etat est immortel, quelque soit le  temps que ça mettra on y arrivera .

La célébration de la semaine de l’engagement citoyen coïncide avec la semaine de la fête de la jeunesse, vous qui êtes considéré comme modèle pour cette jeunesse , quels conseils pouvez vous prodiguer à ces jeunes ?

– Krotal : Il faut à tout prix se donner les moyens pour atteindre et réaliser  nos rêves. Pour cela, nous on a procédé d’une certaine façon, à chaque fois qu’un mur s’érige devant nous, on a appris à le contourner sans pour autant violer la loi. Un individu quelqu’il  soit vient dans ce monde étant nu, de ce fait c’est grâce au travail que l’on parvient à glaner des richesses. Il faut dire aux jeunes  quelque soit l’activité qu’ils mènent, il faut se donner les moyens par le biais du travail.

Par Yahaya Idrisse

 

 

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