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Mahershala Ali remporte un deuxième Oscar en trois ans !

Qu’il interprète un trafiquant de drogue, un lobbyiste de Washington, un policier ou un musicien de renommée internationale, Mahershala Ali dégage un fort magnétisme à l’écran. Pas étonnant qu’il ait décroché dimanche son deuxième Oscar en… trois ans.

Le comédien américain a raflé la statuette de meilleur acteur dans un second rôle pour « Green Book« , après avoir déjà remporté ce prix pour « Moonlight » (2016).

Les membres de l’Académie le récompensent pour son rôle de Don Shirley, un pianiste virtuose et raffiné qui fait une tournée dans le Sud des Etats-Unis à l’époque de la ségrégation raciale, accompagné de son chauffeur garde du corps Tony, joué par Viggo Mortensen.

Mahershala Ali, 45 ans, couronne ainsi en beauté la saison des trophées du cinéma, son talent lui ayant également valu un prix d’interprétation aux derniers Golden Globes, ainsi que d’autres prix de la Screen Actors Guild et aux Bafta britanniques.

Il a été préféré au vainqueur de l’an passé, Sam Rockwell (« Vice »), et à Sam Elliott (« A Star Is Born »), Adam Driver (« BlacKkKlansman ») et Richard Grant (« Can You Ever Forgive Me? »).

L’acteur a rendu hommage à Don Shirley et remercié Viggo Mortensen, qualifiant d' »extraordinaire » le fait de travailler avec lui.

« Je veux dédier (ce prix) à ma grand-mère, que j’ai entendue me dire toute ma vie que si je ne réussissais pas du premier coup, je devais essayer, essayer encore (…). Je sais que ne serais pas ici sans elle« , a-t-il lancé en recevant la précieuse statuette.

Réalisé par Peter Farrelly et basé sur une histoire vraie, « Green Book » est un road movie qui décrit le rapprochement progressif entre deux personnalités que tout oppose. Le Noir Don Shirley, élégant, intellectuel et homosexuel, et le prolétaire blanc Tony « Lip » Vallelonga, gros mangeur d’origine italienne aux idées volontiers xénophobes.

Au fil des kilomètres et des étapes de concert, chacun va apprendre de l’autre, vainquant au passage quelques démons.

« Il n’arrivait pas à trouver sa place dans un groupe, et cela le mine« , a ainsi expliqué Mahershala Ali à propos de son personnage de Don Shirley.

« Il met cela en mots, et cela continue malgré tout à le miner. Il ne parvenait pas à exister entièrement dans ce monde« , a-t-il ajouté dans un entretien avec Entertainment Weekly.

Le film a été critiqué par certains qui y ont vu un nouveau récit de la vie d’un Noir à travers les yeux d’un « sauveur blanc ».

La famille de Don Shirley a aussi critiqué certains aspects du long métrage et Viggo Mortensen a lui-même essuyé des reproches pour avoir utilisé dans une interview un mot extrêmement péjoratif pour « Noir », en essayant d’expliquer l’évolution de la société américaine sur le sujet en un demi-siècle.

Mais M. Ali, première grande vedette musulmane à remporter une statuette dorée, a volé à son secours, en assurant que l’intention de son partenaire à l’écran était justement de dénoncer le racisme.

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