Clôture de l’atelier sur « le jeu d’acteur et la mise en scène » au Goethe institut

Cette présentation de fin d’atelier clôturerait ainsi quatre jours d’exploration du théâtre à travers l’expression corporelle, la présence scénique, non sans compter bien sûr sur la personnalité, la sensibilité et le don de plaire. Placé sous la direction du célèbre comédien-réalisateur et metteur en scène ivoirien SIDIKI BAKABA à l’initiative des RETIC (Rencontres Théâtrales Internationales du Cameroun), cet atelier était un bon apprentissage pour certains et un véritable tremplin pour d’autres. « Je me sens comme chez moi au Cameroun ; cela fait près de deux ans que je n’étais plus venu en Afrique noire, et quand monsieur Ambroise Mbia (je devrais dire monsieur le Président) m’a proposé de venir ça m’a fait chaud au cœur car il ne me demandait pas de venir faire du tourisme, il me demandait de venir travailler. Celui qui veut vous aider, c’est celui là qui vous booste, qui vous dit : Allez bouscules-toi, travaille ! Et ma passion dans ce métier, ça a été toujours de transmettre ». C’est en ces mots que prendra la parole l’ex responsable du palais de la culture d’Abidjan, devant une assistance très attentive, fortement marquée par la présence de madame Ngoutouga Emilienne Inspecteur Général au MINACULT représente de madame la Ministre Ama Tutu Muna, d’Iréne Bark Directrice du Goethe-Institut Kamerun ou encore du célèbre metteur en scène camerounais Ambroise Mbia. Sidiki Bakaba ne tarira pas d’éloges sur Ambroise Mbia qui pour lui a été d’un grand secours dès ses premiers pas : « Merci grand-frère pour mes premiers pas quand j’arrivais en France pour ma formation d’acteur, merci pour les moments extraordinaires passés en radio, merci pour les doublages des voix en français des films américains, merci pour les moments où tu me disais toujours Attention jeune homme ça ce n’est pas bon ça c’est pas juste, merci pour ce gâteau délicieux que tu m’offre qui celui de transmettre à ces jeunes ce que j’ai appris ». Pour Sidiki Bakaba, être acteur c’est tout un art ; on travaille sa voix, on travaille son corps qui est un instrument précieux pour l’acteur, au même titre qu’un piano pour un pianiste. Les comédiens prendront gagneront ensuite le plancher pour une sorte de restitution de ce qu’ils ont insatiablement acquis durant ces quatre derniers jours. La représentation sera calquée sur notre quotidien ; de bons moments de joie entre amis, les petites coupures d’électricité, des matches de football souvent influencés par des féticheurs, tout ou presque n’a échappé à cette mise en scène où l’humour occupait une bonne place. Les comédiens se verront à la fin offrir des attestations de participation des mains de la représentante de la ministre des arts et de la culture, de la directrice du goethe-institut, de Ambroise Mbia et de Sidiki Bakaba. La photo de famille mettra un point final aux activités.