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Sa Majesté Ibrahim Mboumbouo Njoya, Sultan roi des Bamoun : « Il faut un mariage de raison entre la modernité et la tradition pour le développement de l’Afrique…»

Du 23 au 25 août 2019 les membres du réseau des journalistes culturels du Cameroun ont élu domicile à Foumban, munis de leurs  plumes et de leurs bloc-notes ces derniers ont visité les contours, les pourtours et les détours de la ville historique de Foumban. Le point d’orgue étant la visite au souverain des Bamoun. Avec le cœur et la raison Ibrahim Mboumbouo Njoya n’a éludé aucune question des  historiens du présent.

À l’incipit de leur audience, le sultan soutient mordicus qu’il est ravi et ragaillardi de recevoir des journalistes car en tant que ancien ministre de l’information et de la culture, recevoir les journalistes le fait penser au passé. Sans coup férir, le sultan révèle quand il était ministre c’est sous son magistère qu’a été mis en branle la télévision nationale aujourd’hui Crtv, ainsi il a appelé les journalistes à agir à bon escient à être au service de la vraie information et non servir des Fake news. C’est donc dans un climat convivial et fraternel que s’est poursuivi l’échange, « la salle dont nous sommes actuellement est un endroit où je reçois d’importantes personnalités, sentez-vous donc honorés vous êtes mes invités » soutient le monarque. Sous le prisme de l’histoire, il révèle que le peuple bamoun loin des stéréotypes qu’on lui colle est un peuple travailleur, guerrier et fier de sa culture. La symbolique du serpent à deux têtes signifie la proactivité du bamoun, capable de réagir à droite lorsqu’il est attaqué par la gauche. D’une manière limpide, le sultan a balayé d’un revers de la main les accusations mensongères et mesquines faites à l’endroit de son peuple. L’être humain étant un être de raison par essence et par excellence, il avoue que l’une de ses premières réalisations lorsqu’il est arrivé au trône c’est d’estomper le pillage des objets d’art orchestré par des individus ayant un esprit cupide. C’est dans ce contexte qu’il a eu à ressasser ces objets et de les mettre en lieu sûr, en exclusivité il nous apprend que si tout se passe bien le nouveau musée bamoun sera inauguré au mois de novembre. Concernant l’évolution de l’Afrique et plus particulièrement du Cameroun il affirme qu’il faut un mariage de raison entre la modernité et la tradition pour l’essor des peuples. « Mon grand-père par exemple avait plus de 50 femmes moi aujourd’hui je n’ai que 8 femmes et de nos jours il faut le dire gérer une seule femme est difficile » stipule le monarque, concernant sa fonction de sénateur, il dit qu’il n’a aucun problème de conciliation entre sa fonction de chef traditionnel et celle de parlementaire. « Le parlement se réunit trois fois par an en mars, juin et novembre dont je ne vois aucun problème». Concernant l’internationale camerounaise Njoya Ajara, il dit qu’il est  fier d’elle car elle représente dignement et valablement le Cameroun à l’international, à  ce propos, il soutient qu’ils sont parentés.

Fier des actions posées par le réseau des journalistes culturels du Cameroun, tel un père s’adressant à ses enfants  le sultan a déclaré qu’il souhaite encadrer  les membres du réseau. De ce fait, c’est dans une ambiance chaleureuse que le sultan a pris congé de ses hôtes.

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