Marguerite Dieunie Kilama miss Cameroun Canada 2017 : « L'avenir du Cameroun réside dans l'entrepreneuriat…»

Avec un sourire exquis, une beauté à couper le souffle et une démarche particulière, Marguerite Dieunie Kilama reflète la femme Camerounaise dans sa plénitude. Pour savoir un peu plus sur la vie de la miss Cameroun Canada 2017, nous sommes allés l’interviewer.

Bonsoir Miss et merci de répondre aux questions de Culturebene.

Merci pour l’honneur que vous me faites.

Pour les internautes qui vous découvriront grâce à Culturebene, pouvez vous vous présenter ?

Je m’appelle Marguérite Dieunie Kilama , j’ai 25 ans je suis basée actuellement au Canada à Montréal, dans la vie de tous les jours, je suis entrepreneure, j’ai un site internet de vente en ligne, extensions de cheveux, produits de beauté pour femmes que j’ai depuis trois ans, je suis aussi diplômée d’un Bachelor depuis 2015 en Administration des Affaires, spécialisation comptabilité de HEC Montréal, j’ai travaillé aussi dans une multinationale, en 2017 j’ai été élue Miss Cameroun Canada et j’ai eu à mener pas mal d’actions.

Justement, quels sont donc ces actes de charité que vous avez eu à mener ?

Quand j’ai été élue Miss Cameroun Canada en 2017, je suis revenue ici au pays où j’ai fait plusieurs dons, avec la Fondation Léger, on avait pu récolter 30.000 dollars en faveur des personnes victimes de la secte boko haram dans la Région de l’Extrême Nord, avec l’Association G12 de Montréal, on a pu avoir deux valises de médicaments, des jouets, des vêtements pour enfants et quand je suis revenue en début 2018 on était allé dans les villages , vraiment dans les coins retranchés et on a pu remettre ça aux différents dispensaires.

On sait aussi que vous êtes une Youtubeuse très célèbre, pouvez vous nous parler de ce pan de votre vie ?

Je suis youtubeuse depuis 2016, j’ai une chaine youtube axée sur la mode et la beauté, conseils pour femmes et entrepreneuriat, j’ai plus de 160.000 abonnés et mes vidéos génèrent des millions de vues.

Quelles sont les actions que vous avez eu à mener pour les camerounais vivants au Canada ?

J’ai déjà eu à rencontrer le consul du Canada au Cameroun, j’ai assisté à plusieurs évènements caritatifs et mes actes ont touché aussi les non camerounais, j’ai assisté aussi aux soirées africaines, j’ai participé à une collecte de fonds pour les congolais, l’Association vendait des tableaux afin de scolariser les congolais, j’ai donc montré qu’au-delà d’être miss Cameroun Canada, je m’ouvre aussi au monde.

Quand vous essayez de scruter notre société, que pensez-vous du statut de la femme au Cameroun ?

Je constate que certaines femmes au Cameroun se limitent à être femme au foyer ou à être femme de quelqu’un, elles ont du mal à se lancer dans les affaires et moi je pense que l’avenir du Cameroun réside dans l’entrepreneuriat, je pense que les femmes ont beaucoup à apporter, elles sont actuellement un peu timides, mais je pense qu’elles ont beaucoup de potentiel et d’atouts.

Quels conseils pouvez-vous prodiguer aux jeunes pour devenir des entrepreneurs comme vous ?

C’est difficile pour un jeune de trouver un emploi au Cameroun et la solution passe par l’entrepreneuriat, ainsi il faut commencer à entreprendre pourquoi pas en ouvrant des boutiques ou même faire de la vente en ligne, parceque ce secteur représente aussi une véritable niche d’emplois, une bourse de création des richesses. Moi par exemple, j’ai commencé en ligne et je compte ouvrir des boutiques au Cameroun, c’est facile de commencer, car avec un petit capital , on démarre les activités, il faut juste y croire en soi pour réaliser ses rêves.

Comment se passent les journées de Marguerite Dieunie Kilama respectivement au Canada et au Cameroun ?

Au Canada, j’essaie de valser entre la blogueuse et l’entrepreneure, je commence mes journées en lisant mes courriels autour d’une tasse d’un café (rires) , moi je ne peux pas fonctionner sans café , puis ensuite je vais en salle de sport, je reviens à la maison, je traite mes commandes, je travaille avec mon équipe éparpillée dans le monde, grâce à Internet on communique, on échange. Je sors rarement, il faut le dire, je suis très prise par mon entreprise.

Au Cameroun, il y’a la famille, le matin c’est les bonjours, c’est relaxe , on est moins stressé , sauf qu’ici je n’ai pas encore repris avec le sport.

Quels sont tes divers hobbys au Cameroun ?

La nourriture c’est mon hobby, j’aime manger le soya ( oulala ), j’aime beaucoup le Soya brochettes, j’aime aussi le BHB( Beignets , Haricots , Bouillie ).

Quels sont vos artistes camerounais préférés ?

J’aime beaucoup Locko, je l’ai découvert récemment, sinon j’aime aussi Ko-C, Mani Bella, Coco Argentée ma préférée et pleins d’autres.

Pouvez-vous nous présenter votre Village ?

Mon village c’est Ndokobe après Pouma, c’est une zone très enclavée, difficile d’accès, ce n’est vraiment pas loin mais à cause de l’état piteux des routes, il faut 6 à 7 heures pour y arriver, les populations sont très accueillantes, j’y retournerai.