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Le CERDOTOLA a organisé un Symposium International du 15 et 16 Novembre à Yaoundé

Placé sous la présidence de Mme Ama Tutu Muna, Ministre des Arts et la Culture (qui a d’ailleurs inauguré ces activités), et organisé par l’équipe du Kolatier en partenariat avec le CERDOTOLA (Centre International de Recherche et de Documentation sur les traditions orales et pour le développement des langues africaines), le Symposium International a réuni pas moins d’une cinquantaine d’acteurs camerounais de la filière musicale et d’experts venus d’ailleurs. Le secrétaire Exécutif du CERDOTOLA (Ndlr) le Prof. Charles Binam Bikoï avec à ses côtés  le secrétaire général du Conseil International de Musique Mme Silja Fisher (France) ainsi que le Président du Conseil africain de la Musique le Prof. Lupwishi  Mbuyamba (Mozambique), dirigeaient alors les travaux au centre desquels étaient touchés du doigt les problèmes  communs (dans le domaine musical) tout en réfléchissant sur les meilleurs solutions en vu de faciliter la circulation et la commercialisation des produits, ainsi que les aspects liés à la qualification des producteurs et des managers impliqués dans la valorisation de la créativité musicale africaine. Ainsi donc, outre les hôtes sus cités, d’autres experts (d’ici et d’ailleurs) prendront tour à tour la parole aux fins de contribuer à l’objectivité des solutions émises au cours de ce partage sur des idées tant constructives que diverses ; l’ivoirien Sie Hien ouvrira le bal de ce Vendredi sur l’Industrie musicale de son pays, et sera talonné par le promoteur du Festival Feux de Brazza M. Hugues Ondaye, du tanzanien Yusuph Mahmud dont l’exposé portait sur l’impact- les profits et les challenges d’une organisation de festival en Afrique, sans oublier José Da Silva qui ressortait les avantages liés aux nouvelles technologies pour une compétitivité plus sure, et le jeune entrepreneur béninois Prosper Akouegnon qui a partagé son expérience sur la distribution des œuvres de l’esprit et les dangers de la piraterie, non sans en proposer quelques moyens de contournement. Le musicologue François Bingono Bingono n’était pas en reste, il reviendra sur le rôle et l’importance des personnels techniques qualifiés, dont la compétence et la professionnalisation seraient les garants d’une industrie musicale africaine digne de ce nom.

Au terme de ces deux jours qu’aura duré ce symposium, il ressort qu’un réel besoin de professionnalisation (dans tous les domaines qui entourent la musique) est plus que crucial, et la mise en place d’un réseau qui facilitera une conceptualisation forte de l’industrie culturelle africaine en générale et musicale en particulier, non sans s’approprier des TIC, dans la mesure où le monde ne cesse d’avancer, et qu’il faille d’ores et déjà presser le pas.

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