CamerounMusiquePortrait

Govinal Ndzinga Essomba, le prince du Bikutsi

le père de «Naya Naya», (sorti le 22 Octobre 1988, jour du décès de EPEME Théodore alias Zanzibar (EBOBOLO FIA Production), chanson qui a raflé plusieurs distinctions et palmes : meilleur clip de l’année

1990 au Cameroun ; médaille aux RTS Awards 2011 pour ses 20 ans de succès…) est né il y’a quelques dizaines d’années de feu Essomba Fouda René et de Feue Edoa Marie Prudencienne, de la tribu Ewondo-beti, grande famille mvog-Mbi, à Yaoundé Ve, département du Mfoundi, région du Centre au Cameroun.

Troisième d’une fratrie de cinq (Fouda Hyacinthe, Noah Essomba, Joseph Kisito, Endomo Luc Alain, Léopold E.Tamba, Govinal Ndzinga Essomba), Govy est marié et père de cinq enfants (Fabrice Lionel, Catherine Vanessa, Dilane Dyvesh, Malika Prudencienne et Fadh Michael). Il entre en classe de 6eau Collège Jean Tabi après ses études primaires à l’école primaire d’Etoudi. Il poursuit son cursus secondaire au Lycée

Général Leclerc où il est piqué par la «guêpe» de la musique pendant qu’il séjourne à l’internat de cette institution scolaire mythique. Son Baccalauréat en poche en 1975, il entre à l’université de Yaoundé I à Ngoa-Ekelle, qu’on appelait alors «cimetière des bacheliers». Ce sésame qui lui ouvre les portes de l’enseignement supérieur ne sera pas célébré ; son père vient de déposer les armes, d’accrocher la cuillère. Qu’à cela ne tienne, il obtient un diplôme d’informatique (analyse et gestion), une Licence en Géologie et Sciences de la terre. D’une humilité et générosité sans pareil, il arrive de temps en temps à Govy, Govinal Ndzinga Essomba, de piquer une petite «colère» vite estompée par sa pondérance. N’a-t-il pas une tête bien faite, une tête de banquier après avoir travaillé à la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) au sortir d’un stage en Allemagne ?

Il adore les enfants, se gave de milliers de livres de référence sur l’actualité avec une acuité qui laisse stupéfait, féru de livres de fiction, son cœur bat également pour les voyages hors de son Cameroun natal. Passionné de musique, il a cependant interrompu de 2002 à 2006 sa riche carrière musicale tout en y restant comme Secrétaire Général de la Cameroon Musique Coorporation(CMC) aux cotés de Manu Dibango. Il n’en parle plus, car il déteste les hypocrites, combat l’injustice, lutte sans cesse contre le tribalisme et tout ce qui est dérivé. Sur la liste des meilleurs souvenirs, on peut noter son premier concert live à Bafoussam en 1996 et son mariage la même année. Le décès de son Feu père Essomba Fouda René en 1976 et la disparition de sa génitrice en 2002 à qui il avait écrit une chanson «Maman» en1997, l’ont beaucoup éprouvé. Pour lui faire plaisir et oublier tout cela, offrir un assortiment de petits fours, des jus de fruits naturels à cet élégant personnage bien planté sur ses 1,79 m et 80Kg que les mets traditionnels Beti «Pkem» et «Zom» ne laissent pas indifférent.

Sources : «Nyanga Magazine» N°60, Mai 2012

Contacts : Tél : 99.92.00.77 – Email: govinal@yahoo.fr

Par Max Elanga Mballa y’Etenga-Diop

M2C Show Biz – Chroniqueur et promoteur culturel

Contacts : 99.93.06.92 / 75.34.33.32

Email: diop5/2@yahoo.fr

Commentaires

0 commentaires

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:

📸 INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficiel
🌐 FACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
🐤 TWITTER: https://twitter.com/culturebene
📩 EMAIL: culturebene@declikgroup.com
Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page