Moussier Tombola : «C’est un honneur pour moi que d’être accueilli au Cameroun »

Moussier Tombola, bienvenu sur culturebene.com frangin…

(Rire) Assalam allékum, merci à vous culturebene.com

Première fois au Cameroun, j’imagine ?

Ouais, c’est ma première fois.

Tes premières impressions ?

Franchement je suis super content d’être ici. J’apprécie beaucoup en tout cas.

Tu t’attendais un peu à avoir des fans ici comme c’est le cas ?

Honnêtement je ne pouvais pas savoir que j’avais de grands fans basés au Cameroun, du coup le fait d’être là et de voir les gens si content de me voir et de me toucher, franchement ça me fait super plaisir ; surtout que nous on est très famille, on a les pieds sur terre, on sait d’où on vient, donc ça fait vraiment plaisir de voir ça en Afrique.

Comment te présenterais-tu, pour ceux qui ont du mal à cerner celui qui se cache derrière ces lunettes noires et cette casquette ?

Bah…, (rire), Moussier Tombola c’est un jeune de banlieues qui est né en France mais originaire du Sénégal ; un jeune qui ne se prend pas la tête et qui aime beaucoup faire la fête, qui ne fait que sauter de gauche à droite dans le monde entier (rire). C’est un honneur pour moi que d’être accueilli au Cameroun, je suis là pour le show et j’ai remarqué qu’ici les gens aiment bien l’ambiance, donc je ne vais pas m’ennuyé, je viens foutre l’ambiance au Palais des sports de Yaoundé et au Parcours Vita à Douala.

Parles-nous de « Moussier Tombola », est-ce ton premier opus ?

Oui, « Moussier Tombola » c’est mon premier opus, avec le titre « Corde à sauter » ; on également sorti tout récemment le 2^ème single « Pump it up », et là on travaille sur énormément de projets notamment l’album qui va arriver d’ici la rentrée, sans oublier les tubes qu’on a sorti avec la Compagnie Créole à l’instar de la reprise de la chanson « C’est bon pour le moral », j’ai plusieurs sons avec Big Ali qui vont arrivés…, bref je prépare beaucoup beaucoup de surprises pour la rentrée.

Beaucoup ont accroché grâce à la touche d’hilarité dans le titre Corde à sauter… T’attendais-tu à un tel succès ?

Non du tout ; on ne s’attend pas à ce genre de chose (rire), c’est parti d’un délire, on a commencé avec une amie, le but c’était de faire un morceau super marrant-super festif avec une chorégraphie toute simple. Puis après j’ai balancé sur le net et c’était parti, les gens n’arrêtaient pas de cliquer dessus et à un mois nous étions déjà à 100 millions de vues. Alors je me suis dit « Wouao, là faut que je fasse quelque chose quand-même », et là je vois les gens reprendre la chorégraphie dans le monde entier, que ce soit en Chine et partout ailleurs…, je suis devenu fou.

Et les artistes camerounais, tu en connais quand-même ?

Bah les artistes camerounais j’avoue que je n’en connais pas vraiment, mais j’ai vu sur l’affiche du spectacle Le Molaré, et j’aime beaucoup ce qu’il fait.

Oui, mais sauf que Le Molaré est ivoirien et non camerounais…

Ah bon ? (Rire), je croyais qu’il était camerounais. Franchement, les artistes camerounais je n’en connais pas encore, mais c’est l’occasion justement d’en rencontrer un grand nombre vu que je suis au pays.

Sinon, nous te laissons préparer tes cordes pour le spectacle…

(Rire), merci encore.