Zacharie Noah : « Moi, j’aime m’éclater et je ne m’en cache pas… »

Zacharie Noah a tout de suite répondu favorablement à notre reporter qui ne manquera pas de le titiller un tout petit peu.

Bonsoir Zacharie Noah, merci d’accorder cette interview à culturebene.com. Comment se passe votre soirée, le show vous plait-il ?

Je suis vraiment très ému, ça fait un bon bout que je n’avais plus vu mon frère Talla André Marie jouer, je ne savais d’ailleurs pas qu’il était programmé ce soir, donc c’est un honneur et en même tant une très grande joie pour moi, que de vivre ce spectacle ; ma soirée se passe très bien, merci.

Le fait de vous retrouver ici au Restaurant-Cabaret le Yao Ba’, confirme t-il votre réputation de féru des virées nocturnes ?

Rire. Si vous le dites ; mais oui, j’aime m’éclater et je ne m’en cache pas. Et dés que je quitte ici, j’irai poursuivre ma soirée vers d’autres boites de nuit, parce que moi le vendredi est un jour special pour moi. J’aime à dire « la fièvre du vendredi soir » j’adore. Ce sont des amis à moi qui tiennent cet espace et je suis fier du progrès qu’ils accomplissent. Alors dés que j’ai un peu de temps pour m’amuser, surtout quand mes fils et petits fils sont là, alors je n’hésite pas de les amener ici. J’ajouterai aussi qu’ils ont une très bonne programmation, ce soir c’est Talla André Marie qui nous régale avec ses succès que tout le monde connaît et qui ont fait le tour du monde, bref c’est nos valeurs qui sont mises en avant et je ne peux être que satisfait du fait que les gens comme lui valorise notre beau pays à l’extérieur.

Un peu comme vous et vos fils en quelque sorte…

Un peu comme moi, c’est vrai. Comme mes fils et petits fils, ce n’est pas parce que Yannick Noah est mon fils ou que Joachim Noah est mon petit fils ; je sais que mes enfants sont fiers d’avoir un père comme moi.

On n’entend pas trop parler de vos œuvres et réalisations au Cameroun, qu’en est-il de votre école de musique où les jeunes apprennent à jouer aux différents instruments ?

Moi j’aime mon pays et plus que tout, ça il faut déjà le savoir, c’est important. Dans mon école, vous trouverez mes enfants de 10 ans, des filles surtout qui jouent du Djembé comme vous ne l’imaginez pas. Et ces enfants savent jouer à tous les instruments. Donc je suis porté sur la valorisation de notre musique, le coupé decalé et autres… moi je m’en fou, parce que ce n’est pas camerounais. Je voyage beaucoup et je trouve qu’il est temps de redynamiser notre musique au-delà de nos frontières. D’ailleurs une anecdote me revient, il y a quelques temps j’étais à Saint Dénis de la Réunion pour assister à un spectacle de Yannick Noah en compagnie de mes enfants et on a dansé toute la soirée. À partir de ce moment je me suis dit, il faut vraiment que nos rythmes s’imposent ailleurs.