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16e édition des écrans noirs : « le Développement de la Télévision africaine : atout ou frein pour le cinéma du continent ? »

Andrew Djomo Njanjo (Cameroun), Ramadan Souleyman (Afrique du Sud) et Hichem Rostom (Tunisie) répondaient alors aux questions des journalistes tout en défendant leurs différents projets qui font l’objet de leur présence en terre camerounaise, le tout sous la modération de M. Ewané.

La dite conférence était retransmise en direct via les ondes de la radio Cheick Anta Diop 101.0fm et a mobilisé un grand nombre de médias, véritable instrument de propagande sur lequel le festival compte énormément pour drainer suffisamment de monde par rapport aux éditions précédentes. Les trois cinéastes présents à ce débat, ont déjà vu leurs films projetés la veille sur différents sites (Ambassade d’Espagne, Goethe Institut, Ifc Yaoundé).

Le cinéaste camerounais présentait alors sa fiction de 1h54min « Dealer » qui raconte l’histoire d’Alan Kum, jeune homme sans scrupule qui mène une vie flamboyante grâce à l’escroquerie, avec le concours de sa collaboratrice Gwen. Malheureusement pour lui, sa petite amie Claire décède en emportant avec elle le secret du lieu où elle avait dissimulé tout son butin. N’ayant plus de quoi financer ses activités, il va alors se tourner vers Béatrice, fille d’un puissant homme d’affaire, éprise de lui malgré le refus de son père.

Le film documentaire du sud Africain n’est pas moins intéressant mais porte une touche personnelle axée sur le drame ; « Zwelidumile » est alors une espèce de portrait de l’artiste sud-africain Dumile qui échappe à l’oppression de l’apartheid en s’exilant à Londres puis à New-York laissant derrière lui son épouse enceinte. Lorsqu’est venu l’heure de son retour dans sa terre natale, il décède dans un accident tragique. Ses toiles, outils de lutte contre l’injustice et le racisme sont le seul héritage qui permette à sa fille aujourd’hui âgée de 39 ans et qui n’a jamais connu ni vu son géniteur, de se souvenir de lui.

« Zwelidumile » est un hommage posthume que le cinéaste Ramadan Souleyman rend à cet artiste-peintre, trop vite oublié.

Les projections se poursuivent tous les jours et les programmes sont disponibles sur tous sites devant les accueillir (IFC Yaoundé, Institut Goethe, Boulevard du 20 Mai, Ambassade d’Espagne, salle de la CNPS, Palais des Congrès) avec un concert de musiques tous les soirs à partir de 18h au boulevard du 20 Mai (village officiel du festival).

Le public y est attendu massivement, surtout que ces séances sont libres et gratuites. Jusqu’au 7 juillet prochain, vivez et célébrez le cinéma africain dans les différents endroits suscités à partir de l’après midi.

  

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