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Portrait: NTOUMBA MINKA

Même s’il ne colle pas vraiment un visage au personnage. La chanson a cartonné en 2005 au Cameroun — la vague n’est pas complètement retombée, d’ailleurs — assurant à son auteur une popularité quasi instantanée. 
Mais l’homme, bassiste à la base, n’a pas l’air surpris de son succès. Une récente invitation au Cameroun, pour le premier anniversaire d’une boîte de nuit de la place, a même pu le conforter dans cette conviction. Cela peut se comprendre : après avoir rêvé de musique dans sa jeunesse, Ntoumba Minka a embrassé les instruments il y a une vingtaine d’années.

" Les Dikoto Mandengue et autres Aladji Touré nous faisaient rêver. On voulait faire comme eux ". Le virus de la musique est contracté au collège Noah de Mbalmayo. Quand l’adolescent arrive au collège Iptec de Yaoundé, il n’est pas guéri, bien au contraire : il fait le " mercenaire " pour de nombreux établissements secondaires de la capitale. Au début des années 80, l’Orchestre national fait appel à lui pour accompagner l’artiste Pierre-Claver Zeng. " C’est le déclic ". Peu après, une déception s’affiche tout de même au tableau : il ne parvient pas à intégrer l’orchestre de la Crtv. Une mise à l’écart qui, selon lui, n’a aucun fondement professionnel. La rage qu’il en conçoit va toutefois le doper, le pousser à aller plus loin. A Abidjan, plus précisément.

L’ami Ntoumba Minka débarque au pays des Eléphants en 1987 et y passe trois ans, au cours desquels son chemin croise celui d’un certain Meiway. Ça tourne un peu, même si ça ne roule pas sur l’or. Le voyage reprend. L’artiste finit par atterrir à Paris. " Le 10 septembre 1990 ". L’artiste est accueilli par le chanteur Guy Lobè et l’organiste Ernest Mvouama. On reste entre confrères… Puis on en rencontre d’autres, beaucoup d’autres. Etre arrangeur prédispose un peu à ça. Ntoumba Minka a donc travaillé avec Meiway, Awilo Longomba (arrangeant le célèbre " Carolina "), etc.

S’il déclare son admiration pour Richard Bona, Guy Nsanguè et Etienne Mbappè (tous des bassistes…), Ntoumba Minka préfère, dans sa musique, la tendance variétés : mélanger du méréngué au makossa et au groove ivoirien, par exemple. C’est mieux pour le marché. L’homme est avisé, c’est vrai, c’est sûr. En 2011, avec la participation du Producteur et promoteur Armand NLEND, il pond un nouvel album « BOOMERANG » dont la sortie officielle est prévue pour Juillet 2012.

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