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EL Presidente Clarisse Wopso: « Je suis née noble et je vais mourir dans la noblesse… »

Bonsoir Clarisse Valérie El Presidente, c’est un réel plaisir de vous avoir sur Culturebene.com

Bonsoir à vous et merci beaucoup pour la promotion de la culture camerounaise. C’est moi qui suis flattée et honorée de passer cette interview avec vous, donc merci encore.

Votre récent album « la chicotte de Dieu » ravi vraiment vos fans qui n’en pouvait plus de votre absence…

Déjà il faut employer les mots qu’il faut, mon nouvel album arrive comme une claque parce que beaucoup m’ont insulté, ils disaient que j’étais finie et que je n’en pouvais plus. Tous se sont faits des pensées tout à fait négatives et qui n’étaient pas vraies. Aujourd’hui par cet album, le seigneur leurs donne une claque, mais alors une claque correctement appliquée et qui n’est qu’un avant goût parce qu’on a toute une année devant nous ; pour dire qu’il y’a une détermination spirituelle. Donc je remercie le Bon Dieu parce qu’il est grand, aujourd’hui ma prière dose et une prière ne dose que quand on a foi en Dieu.

Aujourd’hui vous alliez musique et mode en plus d’être si ravissante, comment cela se fait il ? Est ce là la définition de votre cosmos ?

Effectivement, je pense que j’ai réuni tout cet ensemble de capacités charismatiques pour invoquer le cosmos, « cosmos » qui signifie Dieu parce que c’est lui qui a crée les planètes, le ciel et la terre, tout l’univers. Alors, comme je déborde d’énergie, je déborde d’intelligence, je déborde de plusieurs talents en moi, je suis au four et au moulin et ça marche. La preuve que le « cosmos » est un grand nom dans le continent africain, je ne peux que remercier Dieu, remercier Culturebene.com, le Cameroun, l’Afrique. Il m’est presque difficile d’expliquer toutes ces ondes qui vibrent en moi, je pense que je suis un « phénomène ».

Phénomène de mode aussi, parce que nous remarquons que vous accordez un accent particulier aux vêtements. En teniez-vous une ligne ?

Biensûr, j’ai ma propre ligne de vêtements. Donc il y’a pleins de fringues et cette ligne porte la marque « El Presidente Clarisse Wopso du cosmos ». Cette griffe est dehors, on porte le look de Clarisse Wopso depuis des années, tout le monde le sait. Faut pas se voiler la face parce qu’il y en a qui ne veulent pas admettre l’évidence ; les bottes, les jupes…, tout ça c’est Wopso quand même, c’est Dieu qui m’a donné cette grâce et quand on reçoit sa grâce il faut le remercier. Les bottes et les jupes « Wopso » c’est un look qui ne mourra jamais. Alors je remercie Dieu de m’avoir donné l’opportunité de valoriser ce domaine. Et soyez en sûrs, c’est jusqu’à la mort. Ça restera et toutes les générations qui viendront seront là dans le cosmos et porteront des jupes et des bottes. On pensera alors à Wopso, parce que c’est la réalité, c’est mon identité. Quand tu crées quelque chose c’est ta chose à toi et c’est unique. Alors aujourd’hui c’est une fierté que j’éprouve je chante même « … portez les bottes, les jupes wopso… », Donc je savoure ma victoire car ça en ai une.

Votre nouvel album comporte 12 titres et actuellement c’est celui de « voleur de plaisirs » qui tourne en boucle dans les radios. Quels sont les thèmes que vous abordez dans vos chansons ?

La thématique qui se dégage de cet album, vraiment je dirais, c’est « Dieu ». Parce que dans les 12 titres je le remercie, je le glorifie notamment « la chicotte de Dieu », « la poupée de Jésus », « Dieu est témoin », « Dieu », « zamba O NE Ngul »,  « El Presidente » où je demande à Dieu pourquoi les gens veulent me tuer à cause du cosmos qu’il m’a donné ? Sans oublier « voleur du plaisir » où je présente le schéma de tout ce que j’ai enduré par rapport à ce que les camerounais ont appris sur moi.

Il y’a eu cette histoire entre vous et votre ex-mari qui a fait couler beaucoup d’encres et de salives, sans doute elle vous a inspiré la chanson « voleur de plaisirs », est ce qu’on peut enfin avoir la vrai version ?

Bah, les camerounais et tout le continent africain, je ne vais passer mon temps à leurs chanter ce qui s’est passé, libre à chacun de penser ce qu’il veut, je m’en fous. Je m’en fous pourquoi, parce que la vérité c’est que mon ex a violé les lois en m’exposant au Cameroun, en s’exposant lui-même également. Le bon côté des choses c’est que ça m’a fait une énorme pub. Parce que comme disait Petit Pays Omega Raba Rabbi, parlez en bien ou en mal de quelqu’un c’est faire de lui une star. On ne parle pas de quelqu’un qui n’a pas de valeur. On passe même des nuits blanches juste parce qu’on parle de Wopso. Je suis unique en mon genre et je sers toujours la Wopsologie attitude du cosmos.

Qu’est ce qui s’est passé exactement ?

C’est que l’autre fille a cru que c’est mon ex qui me donnait tout, malheureusement elle s’est trompée, parce que mon ex m’a connu bien, je ne manquais de rien au contraire. Elle m’a fait le coup, étant encore mariée, le coup a raté, alors il y’a encore certains camerounais qui persistent à croire que mon ex a continué avec elle et puis quoi ? Je m’en fous, ce n’est pas le premier blanc que j’ai connu dans ma vie, j’en ai connu au moins deux ou trois avant Pascal Valery, s’il faut le dire. Mon premier mari était un Belge…, aujourd’hui je suis fiancée à un Italien et je porte actuellement un enfant de lui. Donc j’en ai eu que des blancs dans ma vie.

On peut avoir le nom de ce fiancé ?

Il s’appelle « Mucho » de la soucoupe volante. Il sera bientôt au Cameroun, je le présenterai à Mathurin Petsoko du Wopso, parce que c’est lui qui me soutient beaucoup, il ne m’a jamais demandé 5 francs. Il est vrai, il m’accompagne partout, il me montre comment, si les camerounais pouvaient travailler comme lui, notre culture serait très loin dans le cosmos.

Le titre phare de votre album est la « chicotte de Dieu » mais on se rend compte que par la suite, votre préférence s’est portée sur « voleur de plaisirs » et c’est avec ce titre que vous tournez le plus. Comment cela s’explique-t-il ?

Oui « la chicotte de Dieu » est le titre de mon album, mais j’aime « voleur de plaisirs » et comme on dit, j’irai jusqu’à la gare avec cette chanson et personne ne pourra m’arrêter. Je compte faire l’overdose comme d’habitude et j’annonce déjà les surprises mystico-positives dans les jours à venir.

Qui signe la production de cet album ?

C’est moi qui signe les productions de mes albums, l’argent sort de mes poches parce que Wopso, je suis née noble et je vais mourir dans la noblesse et je me sens, je suis belle. Je ne me vente pas c’est que, si ça peut choquer certaines personnes ça me ferait plaisir. Wopso toujours imitée mais jamais égalée, je le dis parce que c’est vrai. J’ai innové beaucoup de choses, j’ai apporté beaucoup de choses et je réclame au Ministère des arts et de la culture de me couronner dans les valeurs absolues ; c’est-à-dire, je suis l’artiste qui fait beaucoup de promotions au Cameroun, j’ai frappé fort et j’ai versé de l’argent et je suis l’artiste qui a apporté un look, tous les camerounais le savent car ils le portent. Il est temps que l’on reconnaisse chaque artiste selon sa valeur absolue : la promotion artistique, le look vestimentaire, l’innovation car j’innove beaucoup. Alors j’aimerais que la Ministre des arts et de la culture que je soutiens d’ailleurs beaucoup, me donne les galons, qu’elle n’attende pas que je meurs qu’elle me les donne maintenant. Ça fait 8 ans de carrière, ce n’est pas possible… les droits d’auteurs, je n’ai même pas 5 francs, rien du tout. Quand Sam Mbende était là, il m’en donnait quand-même, parce qu’il reconnaissait que j’ai versé des millions à la CRTV, dans toutes les radios du Cameroun. Il ne me donnait pas grand-chose, mais ça me consolait. Mama Odile Ngaska ne m’a jamais rien donné, j’attends encore. J’avais appris qu’elle m’avait appelé pour me nommer à un poste, je la considère comme ma mère, malgré qu’elle m’ait déçu un tout petit peu…, elle-même sait de quoi je parle. Elle reste ma mère, mais elle m’a déçu et je me retiens de vous dire pourquoi, parce que je la respecte. Donc donnez-moi les honneurs, c’est quand Wopso va mourir que vous allez les lui donner en pleurant ? Puisque vous les camerounais vous m’aimez, même si vous êtes une centaine, je m’en fous du reste. Alors j’attends d’être couronnée par Mme la Ministre, Ama Tutu Muna. Je reconnais avoir été couronnée par la palme d’or de l’excellence africaine au Hilton Hôtel, c’était le prix de la meilleure promotion artistique chanson de l’année.

Donc vous réclamez une reconnaissance si je comprends bien ?

Oui, je réclame aussi mes droits, donnez-moi mon argent, mes droits d’auteurs. Je continue toujours de payer la promotion au Cameroun, je vais la payer jusqu’à quand mon frère ?

Nous pensons que le message est passé, reste à présent que vous saluez quelques personnes de votre choix…

Déjà culturebene.com, vraiment je vous souhaite beaucoup de courage et je vous félicite énormément, parce que prendre l’initiative de réaliser un tel projet au Cameroun, vraiment chapeau à vous et ne baissez pas les bras. Je sais de quoi je parle parce que j’ai touché du doigt cette réalité étant producteur, auteur-compositeur, réalisatrice et créatrice de modes, alors quand je vois une jeunesse camerounaise prendre de telles initiatives, je suis émerveillée, félicitation à vous, du courage, nous serons toujours là pour vous soutenir. Ma pensée va également  à l’endroit de Mathurin Petsoko le journaliste qui tient toujours compte des réalités que vivent les artistes et non des « ont dit », je remercie mon cousin Ledoux Engama Petit, que tout le monde connait et grâce à qui j’ai rencontré le gouverneur de la région de l’Est Mr Lélé Lafrique, sans oublier Mr Mba Michel de l’hôtel Blanco à Yaoundé.

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