CamerounInterviewMusique

Flor-Adi : « Tout le monde se retrouve dans ce que je fais ».

Pouvez-vous déjà vous présenter à nos internautes ?

Je suis Flor-Adi, jeune artiste camerounaise de vrai nom Adidigué Flore et originaire du Mbam et Inoubou, précisément Yambassa d’Ombessa, pour ceux qui connaissent. Je suis une passionnée de danse et de musique. Bref, je prends mon pied sur la scène (rire).

Comment vous lancez-vous dans la musique ?

Ça m’est venu comme ça ; quand j’étais toute petite j’aimais bien Michael Jackson, Janet Jackson, ils sont nombreux. J’adorais tout ce qui alliait la danse au chant, c’était fabuleux. Alors depuis huit ans, je fais partie du ballet national où je fais dans la danse classique, moderne et contemporaine…

Donc vos premiers amours c’est la danse ?

Exactement, et j’ai fait pas mal de compétitions, notamment dans le groupe Extrême Fusion en 2003 avec lequel on a raflé pas mal de prix. La musique est venue par la suite compléter ce don de Dieu qui m’habite.

Il vous était impératif de faire aussi dans la musique ?

Vous savez, les deux vont ensemble ; on danse sur une musique, et moi je suis capable de monter des chorégraphies sur tous les rythmes. La musique m’est venue comme ça, je n’ai pas vraiment eu le choix, à chaque fois que je me réveille j’ai envie de chanter et du coup, quand je m’y mets, je m’imagine sur une scène, distillant du bonheur et des émotions. Alors ça devait bien arriver un jour. Et puis, j’ai comme ce sentiment de partager mes émotions avec le public, ça déborde.

Vous faites dans quel style particulièrement ?

Disons juste que Flor-Adi fait dans la World music ; je ne saurais me qualifier comme une chanteuse de Makossa, de Bikutsi ou tout autre rythme. Ce que je sais, c’est que quel que soit votre origine ou nationalité, vous vous retrouverez dans ce que je fais.

Votre maxi single Rabota parle de quoi ?

« Rabota » en langue russe signifie le travail ; dans ce titre je prône le culte de l’effort et de la persévérance. Je sais que mes frères et sœurs camerounaises travaillent beaucoup, alors je les invite à l’endurance. Dans le deuxième titre « Golipan » (Dieu vivant), je magnifie la gloire du Seigneur car c’est lui qui est ma force et mon inspiration. Le dernier titre « Elouguela » (le Mariage en langue mbamoise ou Yambassa) prône l’union entre l’homme et la femme. J’y encourage les coupes à franchir ce grand pas.

Vous aviez déjà un album sur le marché…

Exactement ; il est paru en janvier 2012 « Dega ya Sanga » (la gloire ou l’amour de Dieu), il comportait dix titres.

Sinon, tout va comme vous le souhaitiez ?

Je pense plutôt que ça va aller, avec la grâce de Dieu, surtout qu’il met sur mon chemin beaucoup de gens qui me soutiennent et qui aiment ce que je fais.

Commentaires

0 commentaires

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux:

📸 INSTAGRAM: https://instagram.com/culturebeneofficiel
🌐 FACEBOOK: https://www.facebook.com/culturebene
🐤 TWITTER: https://twitter.com/culturebene
📩 EMAIL: culturebene@declikgroup.com
Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page