Alvine Kouambo : « Le cinéma local a besoin de financement certes, mais aussi de compétences »

Il y a quelques heures, vous échangiez avec la presse sur les contours de la deuxième édition de votre festival ; que pouvons-nous retenir ce moment ?

Déjà que ce fut un échange très enrichissant ; parce que les hommes de médias m’ont permis d’aller encore plus que loin que ce que j’avais prévu dans les documents.

Comment envisagez-vous cette deuxième tenue ?

Comme ce fut le cas l’année dernière, le festival va consister à réunir autour d’une table les réalisateurs venus d’ailleurs et ceux vivant au Cameroun, pour un échange, un partage d’expériences ; il sera plus question de discuter sur les réalités de chaque pays et de savoir comment ils peuvent s’entraider, surtout dans le sens du développement du cinéma camerounais, d’où le thème : « Le financement du cinéma camerounais : Des ressources locales à mobiliser ». Donc on ne s’est pas arrêté sur le financement, mais nous avons également mis l’accent sur la compétence. Voilà pourquoi nous n’avons pas catégorisé les prix, nous mettons tous les films en compétition sans tenir compte du fait qu’un allemand par exemple ne puisse concourir avec un camerounais. Si nous voulons être aussi compétitifs, il faut bien affronter la qualité.

Combien de films avez-vous reçu cette année et dressez-nous en déjà la programmation ?

Nous en avons reçu une soixantaine, le premier jury a siégé et tout se passe dans de très bonnes conditions jusqu’ici. Pour ce qui est du programme tout se déroule à Bafoussam, la cérémonie d’ouverture (avec la montée des marches) aura lieu le 28 mars prochain. Je précise qu’en marge de cela, nous aurons une mini-foire et une grande brasserie pour satisfaire tous ceux qui feront le déplacement. Le 29 mars, ce sera la soirée projections à la maison du parti. Le 05 Avril , c’est la tombée de rideaux avec une soirée de Gala et remise de récompenses.

Darysh Nehdi