Prince Patrice : « Je viens présenter mon troisième projet YAYATO KOKI... »

Prince Patrice, bon retour déjà chez toi au Cameroun ; on sait que depuis un bon bout tu vis en Suisse…

Merci mon frère ; oui, je vis en Suisse, je suis d’ailleurs de nationalité Suisse et je vis à Lausanne, précisément au Canton de Vaud. J’y donne des cours de percussion et de danse.

Alors t’es là pour un nouveau projet musical.

Exactement, et là je suis en plein dans la réalisation de mon vidéogramme « Yayato Koki »…

« Yayato Koki » ?

(Rires) Oui, c’est « Yayati » comme pour dire « Bienvenue » (chez nous) et « Koki » c’est le met traditionnel que j’affectionne bien.

Parles-nous de ce « Yayato Koki »…

Oui, c’est mon troisième single qui sort très bientôt, et qui n’est autre que le remix du deuxième qui portait le même titre ; je précise qu’avant j’ai sorti « Zumento » en 2008, c’était le tout premier. Ce sera comme toujours, du bon rythme Ben skin fait maison.

Pourquoi avoir fait le choix de venir tourner le clip au Cameroun ?

Je regarde énormément de chaînes de télé, tant nationales qu’internationales, et je visite régulièrement les réseaux sociaux où pas mal de vidéos sont postées, et j’ai été marqué par le travail du jeune Kamina, qui a un talent exceptionnel. C’est vrai qu’ils sont nombreux mais j’ai plus penché pour lui.

Parles-nous un peu de ton parcours ?

Il a été très périlleux ; disons que tout est parti quand je décide d’aller à l’aventure. Quand nous étions au désert du Sahara, de temps en temps je chantais pour mes amis camerounais et ceux des autres pays. Les serpents venimeux et les scorpions étaient nos spectateurs (rires). Là nous sommes dans les années 1999 et nous sommes entre l’Algérie et le Niger. On souffrait tellement, et pour avoir un peu de moment de chaleur, je me mettais à chanter. Arrivé finalement en Suisse, c’est en 2003 que je monte mon groupe « Zumento » qui signifie Panthère en ma langue maternelle (Bagangté). Vous savez, à la base étant instrumentiste, ça a été plus facile de m’adapter. Balafon, conga, tambour, djembé, bref je joue à plusieurs instruments. En jouant partout (hôpitaux, musées, bibliothèques, festivals) j’ai pu me faire une réputation, et là je donne des cours de percussion et de danse dans des écoles.

Quel est le spectacle qui t’a le plus marqué ?

C’est lors d’une scène aux côtés d’une femme qui jusqu’aujourd’hui me marque énormément ; il s’agit de madame Lady Ponce, c’est une grande dame au grand cœur. Nous étions à Bruxelles pour « La nuit du Mboa », mama Lady Ponce m’a montré sa générosité, elle m’a tenu la main, et franchement je lui serai toujours reconnaissant.

C’est quoi la suite ?

Le single « YAyato Koki » sera disponible très bientôt, mais pour plus d’infos, contactez les numéros 91 20 25 81 / 70 13 51 70 / 74 72 75 25 (Cameroun) et le 0041 78 748 59 93 ou encore m’écrire à l’adresse prince.patrice@nanaboco.org