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Célestin Owona : « la cuisine camerounaise ne répond pas aux critères de la cuisine européenne »

Nous en sommes ici à une énième édition de la Nuit des Restaurateurs et de la Semaine de la cuisine camerounaise. Quel est votre avis sur cet événement qui met en avant la cuisine camerounaise et son parcours jusqu’alors ?

Je pense qu’à mi-parcours, mon sentiment est un sentiment de satisfaction. On a eu le loisir de recevoir des jeunes apprenants, des ateliers différents, des pratiques de cuisine. Et le jury en a de manière unanime, émit un avis favorable, et même les officiels qui étaient là, à savoir le Secrétaire Général des Tourismes et loisirs, ont appréciés à leur juste mesure, tous les travaux effectués par nos jeunes apprenants. Donc, dans l’ensemble, c’est un sentiment de satisfaction.

Vous aviez au courant de cette semaine, à votre charge beaucoup de jeunes, mais quel est l’avis ou du moins l’appréciation que vous portez à l’égard de ces jeunes là lorsque vous avez observé leur pratique du métier ?

Euh ! Déjà, il ne faut pas perdre de vue que ce sont des jeunes, ce sont des apprenants ! Donc, ils n’ont pas encore la main du professionnel. Mais déjà, on sent dans leur geste, des prémices d’un avenir radieux. Pour ma part, je crois qu’il serait de bon ton de continuer à les encadrer.  Et surtout, d’une façon assez concrète, de les recadrer, leur inculquer le sens du professionnalisme que ce soit au niveau des phases pratiques en cuisine, que ce soit dans la phase des restaurant ou alors dans la vie de tous les jours, de manière professionnel et doivent avoir la fibre du professionnel.

Quel conseil donneriez-vous à ces jeunes qui ont bien sûr pour ambition de devenir comme vous ? Chef de cuisine ou propriétaire de leur propre restaurant ?

Le seul conseil que je pourrais donner à ces jeunes en tant qu’aîné dans le domaine, c’est beaucoup de persévérance. La persévérance et, au bout on aura la satisfaction ! Et, par ricochet, la réussite.

Donc, les mets concoctés par les jeunes durant le concours vous ont-ils émerveillés ?

Déjà, on a conçu les mets ensemble et puis, on la mit à la disposition des apprenants et ils les ont réalisé. Parce que vous savez la cuisine camerounaise ne répond pas aux critères de la cuisine européenne ! Il y’a une certaine façon de préparer les agencements dans les épices, les préparations et tout le reste. Et je pense qu’étant donné que nous avons chacun en nous, une fibre traditionnaliste, ils ont su mettre en exergue ce côté-là. Et ça a donné le résultat que nous avons apprécié.

Et bien sûr l’une des écoles présentes a été meilleure, quelle est votre appréciation ?

Le vainqueur CEFHintel-Ngousso a vraiment été appréciable. Ils ont vraiment su convaincre les membres du jury. Non seulement de leurs aspects, de la présentation,  le goût et bien sûr le côté technique. Vraiment, le vainqueur a été bon mais, les autres n’ont pas démérité non plus puisque c’était une phase pratique, certains avaient une avance sur d’autres. Mais ça a permit d’avoir dans un tout, qui nous a donné un bon résultat dans l’ensemble. 

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