Musique

Danielle Eog Makedah présente son album Peace, Love & Light à la presse

Pour beaucoup, il était plus que temps que cette galette voit le jour. Annoncé il y a quelques temps sous une autre coloration genre TOBASSI, la désormais apatride et mordue des charmes que regorge jalousement sa belle Afrique, voit ce magnifique bijou de 13 titres comme signe de maturité indubitable. Il faut alors revenir à plus de 10 ans en arrière pour comprendre les enjeux d’une telle révélation en elle opérée. Danielle Eog, jeune africaine (pour ne pas dire camerounaise) débarque dans son pays d’origine, après 17 ans passés du côté de Paris XVème où la culture noire est tabou et revêt l’opprobre sur tout son ensemble. Déracinée, inconsciente ou plutôt insouciante, ce retour aux sources, comme l’effet d’une gifle, la ramènera illico à la réalité, une réalité aussi  brutale que soudaine. Mais la jeune fille trouve enfin ses repères dans la musique et commence par accompagner quelques artistes (hip hop pour la plus part) dans les chœurs, non sans compter sur l’appui et pas des moindres d’un certain Krotal. Cette facilité de toucher plusieurs styles lui vaut sa polyvalence et son fort potentiel vocal qu’elle traîne aujourd’hui. Si d’aucuns la savaient suffisamment bien entourée relativement aux nombreuses collaborations qui jalonnent son parcours jusqu’ici, et bien il n’en est rien, mais Danielle Eog MAKEDAH sait aussi faire preuve d’une intelligence sans faille, certainement dû au nom qu’elle porte, faisant un tri radical de ses fréquentations, une situation qui l’a poussée à cette auto production. Dix années d’expériences à n’en plus vouloir au prix d’expériences douloureuses, de voyages et de rencontres, Peace, Love & Light est un état d’esprit enclin aux émotions profondes dont elle est prisonnière, mais aussi à la plénitude d’un bonheur émanant d’une exaltation, mieux, d’une satisfaction de vivre enfin sa couleur, ses racines. Des faits que viendra confirmé son nouveau look, une coupe Afro ou des nattes tout simplement, à la place des dreadlocks qui mettaient plus en avant une jeunesse un peu mitigée. Une composition très métissée où se mélangent  Makossa, Mangambeu, nuance hip hop-RnB ou encore Soul; c’est un vrai régal pour les férus de la musique noire. On y retrouve d’ailleurs un certain Mister Evina dans Human Percussion, un jeune très prometteur avec qui elle avait déjà collaboré sur le titre « Rage de vivre », ou encore un Ayriq Akam qu’on ne présente plus. Côté composition, Shy FX, Mister Ndongo et Christian Obam mettront tout leur génie à l’œuvre. La belle convie d’ores et déjà à ses spectacles dans les IFC de Douala et Yaoundé au mois de septembre prochain. Pour ce qui est du disque, le public pourra se le procurer dans tous le réseau Culture Mboa.

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