Après son mariage, Major Assé livre ses grands projets pour 2014

« Je suis un homme nouveau, j’ai divorcé du célibat et je me sens tout neuf », lancera-t-il avec beaucoup d’émotion dans les yeux. Major Assé, « la copine des copines », ne pense s’arrêter en si bon chemin ; il vient également d’entamer les travaux de construction d’un immeuble à plusieurs appartements meublés. Oui, l’humoriste a toujours voulu investir dans l’immobilier, et les moyens aidant, aujourd’hui, il est plus que temps de concrétiser le projet.

Mais l’immobilier n’est pas sa seule hantise ; l’homme s’est également lancé dans l’élevage des porcs et des poulets depuis peu. Pour lui, c’est des secteurs dans lesquels il faut absolument investir, surtout que la carrière d’humoriste ne dure éternellement.

Major prépare également la première tenue de son propre festival, « Le Cabaret du HAHAHA » du 04 au 05 Juillet 2014 à l’Ifc de Douala. Ce festival est exclusivement réservé aux humoristes locaux, qui parfois ne sont reconnus à leur juste valeur. Des noms comme Nana Ardo, Boli Bolingo et bien d’autres encore, seront de la partie.

Un hôtel de la ville de Yaoundé vient aussi de lui octroyer un espace pour la création de son « Cabaret Hahaha » qui œuvre pour la promotion des humoristes locaux.

Les prochaines dates de Major Assé

Pour ce qui est du Cameroun, l’homme n’a calé pour l’instant que deux dates en rapport avec la première édition de son festival les 04 et 05 Juillet prochains à l’Ifc de Douala. L’humoriste a amorcé des travaux avec une compagnie française sur une pièce de théâtre d’un grand auteur français sur la seconde guerre mondiale. Cette pièce qui se jouera en France, va permettre aux différents acteurs de faire un tour au Cameroun pour l’autre partie de la création, Major Assé étant seul africain parmi toute la troupe.

Petit Coup de gueule

L’humoriste s’indigne de ce que certains aînés ne veuillent se rapprocher des jeunes qui pourtant ont leur mot à dire, ayant eu une bonne expérience à l’extérieur, « une carrière internationale explosive », pour reprendre ses propos. Pour Major, ces dernier devraient faire preuve d’un minimum d’humilité afin d’apporter un plus à ce qu’ils ont : « Chez nous il y en a qui pensent que parce qu’ils ont fait rire trois personnes au quartier, cela veut forcément dire qu’ils feront rire 10 personnes à Paris. J’en ai rencontré qui avaient un nom ici, mais quand ils sont sortis du pays, ça n’a pas marché. Les humoristes camerounais qui sont restés constants à l’international, on les compte du bout des doigts : Vous avez le doyen Kouokam Narcisse, le grand-frère Dave K. Moktoï, mon collègue et grand-frère Valéry Ndongo, bref la liste n’est pas grande ». Dans ce sens, il les invite aux deux semaines de séminaire de formation dans le cadre de la mise sur pied de son « Cabaret Hahaha ».

Ce que Major pense de Fingon Tralala

« Je suis très au courant de l’actualité de Fingon Tralala, d’ailleurs je l’ai eu récemment au téléphone à Paris. J’apprécie beaucoup ce que Fingon fait comme travail Je sais qu’il présente son film le 29 mars prochain à Douala… Il a commencé ici, tout le monde a vu son évolution, maintenant il ramène quelque chose d’autre, espérons que ce soient des choses neuves. J’apprécie son professionnalisme. Il a choisi son filon de comédien, parce que la différence qu’on fait souvent entre un comédien et un humoriste c’est que l’humoriste vous raconte des histoires qui vous font rire sur le coup ; le comédien lui, interprète vraiment des rôles, qu’ils fassent rire ou pas ».

Major sur le petit écran

Rappelons que Major Assé joue dans le film « Fast life » de Thomas Nguidjol où il incarne le deuxième personnage. L’homme reconnait toutefois n’avoir le talent pour écrire des scénarii, mais dit être un As dans la rédaction des sketches ; d’ailleurs il en écrit beaucoup pour trois comiques français.

Darysh Nehdi