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LESOTHO : NÉE SANS VAGIN, ELLE TOMBE TOUT DE MÊME ENCEINTE !

Serait-ce là l’explication médicale du « miracle de la nativité » ? Les faits, qui remontent une vingtaine d’années, sont relayés par Sciences et Avenir : un rare cas clinique où une jeune femme, d’origine africaine, a mis au monde un enfant alors qu’elle ne possédait pas de vagin. L’adolescente serait en fait tombée enceinte après un rapport buccal.

La revue scientifique raconte cette incroyable histoire qui s’est passée au Lesotho, en Afrique, en 1988. Une adolescente, que nous nommerons Mary, est admise à l’hôpital pour blessure au ventre à l’arme blanche à la suite d’une rixe entre son petit ami et un autre homme dans un bar. Dans la bagarre, elle reçu un coup de couteau qui a provoqué deux trous dans l’estomac. Soignée, elle repart après dix jours d’hospitalisation.

Le sperme a gagné les ovaires avec la blessure

Sauf que neuf mois plus tard, la jeune femme est de nouveau admise à l’hôpital du district de Mafeteng. Elle souffre de douleurs abdominales aiguës et intermittentes. Depuis quelques mois, elle a évidemment remarqué que son ventre s’arrondissait mais avait écarté toute idée qu’elle pouvait être enceinte. Et pour cause : elle n’a pas de vagin.

Mary présente en effet une « aplasie vaginale distale », « autrement dit une absence quasi-totale de vagin par défaut de développement de celui-ci », explique Sciences et Avenir. Mais pour les médecins, pas de doute : Mary est bien enceinte. Une césarienne est donc pratiquée sous anesthésie péridurale et un garçon de 2,8 kg est mis au monde.

Point de miracles, le médecin trouvera une explication. Il la publiera en 1988 dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology. Juste avant d’être poignardée au ventre, Mary venait de pratiquer une fellation à son petit ami quand son ex a surgi (d’où la bagarre). « Le sperme, contenu dans l’estomac perforé par l’arme blanche, est passé dans la cavité abdominale où il a ensuite gagné un des deux ovaires. Les spermatozoïdes ne peuvent survivre dans un environnement à faible pH, mais la salive a un pH élevé et l’estomac, vide, de la patiente n’avait pas un pH acide. Tout ceci a pu contribuer à la survie des gamètes mâles », note l’article. Voilà pour l’explication. Et pour achever de convaincre les derniers sceptiques, le médecin apporte une ultime précision : le petit garçon ressemble bien à son papa.

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