Les plus belles phrases de Joseph Antoine Bell

« Je débutais ainsi à 16 ans, une carrière longue, qui me conduira ensuite pendant en quart de siècle sur les terrains difficiles d’Afrique et du monde » (vu de ma cage, P.25)

« Ironie du sort, mon domicile actuel se trouve sur le terrain de football sur lequel j’ai joué avec l’Onyx » (ibidem, P. 30)

« En réalité ce sont les forces qui nous abandonnent, privant votre génie de son support physique » (ibidem, P.31)

« Et lorsque vient le moment de s’arrêter, il vaut mieux le savoir soi-même que de l’apprendre par d’autres » (ibidem)

« Comme souvent avant les matchs importants, j’avais eu la chance d’avoir une vision du match qui me convainquit au réveil que j’aurai un rôle important à jouer » (P.58)

« Au plan personnel, dès 1980, je décidais de ne plus jouer du tout afin de me consacrer à mes études » (P.70)

« Ainsi que je l’avais prévu, la saison en Côte d’Ivoire se passa très bien. Nous avons gagné le championnat. Je n’ai pas pris cinq buts. J’en ai même marqué sept en cours de saison, en tirant des penalties » (P.75)

« A la fin de la saison et pour la première fois dans l’histoire du football égyptien, Arab Contractors remporta le titre de champion d’Egypte. Les journalistes et le public furent unanimes pour affirmer que j’étais un excellent gardien de buts » (P.80)

« J’avais pris conscience, depuis bien longtemps déjà, que mes partenaires se disaient entre eux que je détenais quelques pouvoirs occultes » (P.102)

« Il est vrai que Roger voulait régner en maitre et estimait que, du fait de son ancienneté, les jeunes devaient l’écouter » (P.111)

« J’entendais les uns et les autres me dire qu’ils n’avaient jamais vu un gardien noir de si près » (P.122)

« Je ne suis pas allé à la CAN 1986 et j’ai déclaré que je ne reviendrai pas en équipe tant que Leroy en serait l’entraineur » (P.137)

« Un mois avant le match contre Bordeaux, on avait fait paraitre ma photo sur les affiches, malgré mon refus catégorique, j’avais alors assigné le club (Olympique de Marseille ndlr) en justice » (P.148)

« Le second incident avec Tapie intervient lorsqu’il me dit qu’il a un combat avec moi : foutre Jean Marie le Pen dehors » (P.158)

« Le football avait réussi à accomplir ce que notre diplomatie n’avait pas pu en trente ans : faire connaitre le Cameroun dans le monde entier » (P.193)

« Au cours de la réunion Roger Milla suggère que l’équipe refuse de se rendre à l’entrainement tant que je ne suis pas payé » (P.203)

« Il était facile de comprendre que je n’aurai pas ma place dans les instances de football camerounais puisque je ne ressemblais absolument pas à ceux qui les occupaient » (P.204)

« En effet, parmi les millions de joueurs de football dans le monde, la FIFA a choisi de n’appeler que deux joueurs pro dans sa cellule de réflexion et avec le néerlandais Ruud Gullit nous formions la paire » (P.260)

« Le but de cette réunion est de réfléchir aux améliorations à apporter au football et d’évaluer l’impact des nouvelles règles, luttes contre la violence sur le terrain, tacles par derrières, multiplication des fautes dans le jeu… » (P.259)

« Il me paraissait superflu que l’équipe ait une part un capitaine qui porte officiellement le brassard et de l’autre part un ‘‘représentant’’ qui porte les revendications » (P.278)

« Pendant toutes ces années en équipe nationale, la porte de ma chambre a toujours été ouverte de jour comme de nuit, de manière à permettre à ceux qui le voulaient de venir discuter avec moi des sujets qui les préoccupaient » (P.279)

« Je pars le lendemain avec ma famille à New York où je suis invité à prendre la parole au nom des footballeurs du monde entier au Conseil Economique et Social des Nations Unies…rebaptisé ECOSOCCER en mon honneur » (P.304)

« Le bonheur ne se trouve pas dans le fond d’une poche bien garnie, mais dans la satisfaction d’avoir combattu pour la bonne cause et dans la capacité de se regarder chaque matin dans un miroir et à se dire que l’on est digne de porter le nom d’homme » (P.319)

Félix T. MBETBO

Chroniqueur

monsieur2035@yahoo.fr